Méditation du jour
- 21 octobre
Fruit des mystères glorieux ”

S’il arrive que notre Foi semble succomber sous les assauts répétés du mal,

si nous sommes désemparés comme les Apôtres

au soir du Vendredi saint,

les mystères glorieux nous apporteront la définitive lumière.

Nous ne comprendrons jamais tout,

mais nous tenons cette certitude :

le Christ est ressuscité.

Les yeux fixés sur le tombeau vide,

nous sommes prêts à jouer nos vies aveuglément

sur la parole du Christ vainqueur de la mort.

Plus que jamais la souffrance nous apparaît

en cette lumière

comme le rapide passage vers la béatitude.

Et voici que la mort elle-même nous devient familière,

que nous en venons à l’appeler

« Notre sœur la mort corporelle »,

introductrice auprès de Dieu.

L’Esprit de Dieu, en une sorte de Pentecôte,

inlassablement nous travaille.

À la fois il met une sorte de désenchantement dans nos cœurs vis-à-vis des mirages terrestres,

et il avive notre désir de voir Dieu,

de Le connaître davantage,

de jouir de Sa présence

et de celle des Saints.

Par le Rosaire,

nous avons encore le sentiment d’une immense communion.

Par toute la terre,

nous savons que se tisse

le réseau innombrable des Pater et des Ave.

Nous sortons de notre isolement.

Des mystères glorieux nous vient un désir d’union

et comme une divination anticipée

des joies de la Communion des Saints.


(R.P. Forestier, o.p.)


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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