Méditation du jour
S. Marcel Ier,

pape et martyr - 16 janvier

C’est moi qui fais mon Éternité ”

C’est moi qui fais mon Éternité.

Tout ce que je fais durant ma vie

a une répercussion éternelle.

Chacune de mes actions

mérite

ou démérite

pour la Vie future.

C’est Dieu qui établira, au Jugement,

le bilan de ma vie,

mais c’est moi qui,

par mes actions,

Lui en aurai fourni les données.

Dieu ne pourra rien pour moi,

si je n’ai fait moi-même

ce qui dépendait de moi.

C’est moi qui fais mon Éternité.

Dans ma vie,

qui est une suite de riens,

il y a quelque chose qui est tout :

c’est l’inévitable préparation de mon Éternité.

Tout passe

pour moi,

rien ne passe

devant Dieu.

Ma vie, qui semble s’écouler

goutte à goutte,

jour par jour,

demeure.

Elle demeure,

écrite au grand Livre de la vie

et de la mort,

dans le mérite

ou le démérite

de mes actions journalières.

Combien de vies,

pleines aux regards des hommes,

sont vides devant Dieu !

Combien de vies,

au contraire, qui paraissaient vides aux hommes,

et qui sont pleines pour Dieu !

C’est que, devant Dieu, une seule chose compte,

le devoir

qui est la vertu.

Devant Dieu et pour toute l’Éternité,

je n’aurai pas d’autre richesse

que celle-là.

À moi de l’acquérir !


(R.P. Charton, c.ss.r.)


Vendredi 19 décembre 2025
des Quatre-Temps de l’Avent
2e classe
Temps de l’Avent



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, faites que la prochaine solennité de la venue du Rédempteur nous procure des secours pour la vie présente et nous fasse obtenir les récompenses de l’éternelle Béatitude. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le bienheureux Urbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimoard, naquit près de Mende, sur un sommet des Cévennes en 1310. Il gravit rapidement les degrés successifs de l’échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s’offrit alors à lui comme l’idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.


Il alla frapper à la porte de l’abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l’ombre paisible du cloître, il s’éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la sainte Vierge.

Après avoir enseigné à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse, et été peu de temps abbé de Saint-Germain d’Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI en qualité de légat. C’était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde. Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d’Urbain V, parce que tous les papes qui avaient porté ce nom l’avaient illustré par la sainteté de leur vie.


C’est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du Pape sur les fidèles, sur les Évêques et sur les États romains.


Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d’Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la Foi catholique.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne vous attribuez la gloire de rien, rapportez tout à Dieu et à Sa grâce.


Méditation du jour
Les désirs du Prêtre  suite

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