La véritable
et souveraine joie,
dit saint Bernard,
est celle qu’on goûte en Dieu
et que personne ne peut nous ôter,
puisque nous avons Dieu dans notre cœur
et où Il la renouvelle sans cesse.
Toute autre joie
comparée à celle-là
n’est que tristesse ;
toute autre douceur,
n’est qu’amertume ;
toute autre consolation,
n’est qu’affliction ;
et pour ceux qui goûtent cette joie divine,
tout ce qui fait plaisir aux autres
est déplaisant
et insupportable.
La joie qu’on goûte
dans la jouissance des choses sujettes au changement,
doit nécessairement avoir des alternatives
et des retours
affligeants,
quand ces choses viennent à changer
et à nous manquer.
Et de là, la sentence du sage :
"Le rire sera mêlé de douleur
"et la fin de la joie sera le commencement des larmes“.
Pour avoir une joie confiante,
il faut la chercher
dans Celui qui est immuable.
(P. Ambroise de Lombez)