Méditation du jour
Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus,

vierge

En France :

patronne seconde (2e classe) - 3 octobre

Les Saints sont à la fois

les êtres les plus crucifiés

et les plus joyeux ”

Où sont ceux qui prétendent que sainte Thérèse fut une Sainte à l’eau de rose ?

Non, elle était de celles qui savent,

même sous le pressoir de l’épreuve,

dire des tendresses à l’Amour divin et,

à travers leurs larmes,

Le bénir de tout.

La souffrance n’empêche donc pas que toute vie vraiment chrétienne ne puisse,

ne doive être,

selon saint Paul et notre Sainte,

une joie sans trêve,

ou, si l’on veut,

un perpétuel sourire :

« Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur ;

« je le dis encore une fois, réjouissez-vous ».

De cette antinomie,

de cette énigme déconcertante,

la clef se trouve entre les mains de la divine Charité.

C’est elle qui rend toutes choses aimables,

et la souffrance elle-même.

Le beau secret que d’aimer !

Ce fut celui des Saints.

De là, leur joie indéfectible.

Elle surabonde au milieu de leurs tribulations :

« De même que l’âme du Seigneur,

« dans la douloureuse étreinte de l’abandon de Son Père,

« allait jusqu’aux extrêmes frontières de la douleur et de la mort,

« et cependant portait en elle une inénarrable source de joie…

« ainsi, les vrais serviteurs de Dieu boivent au calice du Seigneur et,

« après Lui,

« s’enivrent tout à la fois

« de félicité

« et de douleur. »

(Chanoine J. Lahitton)


Mardi 11 novembre 2025
S. Martin, apôtre de la Gaule

évêque et confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui voyez que nous ne saurions nullement subsister par nos propres forces ; faites, dans Votre bonté, que, par l’intercession du bienheureux Martin, Votre Confesseur et Pontife, nous soyons fortifiés contre tous les maux. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Menne, martyr :


Accordez, Dieu tout-puissant, à nous qui célébrons la naissance du bienheureux Menne Votre Martyr, la grâce d’être, par son intercession, fortifiés dans l’amour de Votre Nom. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
On lit dans le Bréviaire :


« Saint Martin, né à Sabare, en Pannonie, avait dix ans quand, se réfugiant dans l’Église malgré ses parents, il se fit inscrire parmi les catéchumènes.


« À quinze ans il entra dans l’armée et fit la guerre sous les ordres de Constance d’abord, puis de Julien. Étant à Amiens, comme il n’avait que ses armes et ses vêtements, il donna à un pauvre, qui était nu et qui lui demandait l’aumône au nom de Jésus-Christ, la moitié [dont il était propriétaire] de sa chlamyde.

« La nuit suivante, le Christ lui apparut, revêtu de cette moitié de vêtement et lui disant : “C’est Martin le catéchumène qui m’a recouvert de ce vêtement.”


« Martin fut baptisé à dix huit ans. Il quitta alors la vie militaire et se rendit près de saint Hilaire, évêque de Poitiers, qui le mit au nombre des acolytes. Créé ensuite évêque de Tours, il édifia un monastère où il vécut quelque temps très saintement avec quatre-vingts moines. Depuis, étant tombé gravement malade de la fièvre à Candé, bourg de son diocèse, il suppliait ardemment le Seigneur de le délivrer de sa prison corporelle.


« Ses disciples, qui l’entendaient, lui disaient : “Ô père, pourquoi voulez-vous nous abandonner ? Pourquoi voulez-vous nous laisser dans le malheur ? » Saint Martin, touché de leurs plaintes, pria ainsi le Seigneur : “Seigneur, si je suis encore nécessaire à Votre peuple, je ne refuse pas le fardeau.”


« Pendant cette terrible fièvre, ses disciples, le voyant se dresser pour prier, le conjuraient de consentir à fléchir un peu son corps et, pendant la grande ardeur de la maladie, de se reposer couché. Saint Martin leur répondit : “Laissez-moi regarder plutôt le Ciel que la terre, afin que je dirige mon esprit vers le chemin qui va au Seigneur.”


« La mort le pressait, et alors il vit l’ennemi du genre humain : “Que me veux-tu, bête cruelle ? s’écria-t-il, tu ne trouveras rien à prendre en moi.” À ce mot, il rendit l’âme à Dieu : il avait quatre-vingt-un ans. Le chœur des Anges reçut son âme, et beaucoup de personnes, parmi lesquelles principalement il faut nommer saint Séverin, évêque de Cologne, les entendirent chanter les louanges de Dieu. »


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Méditez la parole du grand saint Martin : « Un Chrétien doit mourir sur la cendre ».

Méditation du jour
Malgré nos révoltes, Dieu veut nous délivrer  suite

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