Méditation du jour
- 18 mai
Ô Dieu,

soyez béni partout

et toujours ! ”

Si l’on se souvenait de la vie future

et des espérances chrétiennes,

si l’on ne méconnaissait pas l’efficacité souveraine

de la douleur

pour l’embellissement de l’âme

et l’accroissement de nos mérites

en vue de la vie future,

est-ce que l’on gémirait encore

d’avoir à souffrir ?

Est-ce que, plus conscients de nos intérêts véritables,

nous ne chanterions pas plutôt

comme ce lépreux :

« Oh ! Dieu que j’aime,

« soyez béni !

« Soyez béni dans le sentiment de répulsion

« et de dégoût que j’inspire à chacun !

« Soyez béni dans mon isolement

« et ma détresse !

« Soyez béni dans l’intelligence que Vous m’avez donnée

« de Vos bontés,

« de Vos tendresses,

« de Votre amour !

« Soyez béni dans mon âme,

« qui s’est fixée en Vous

« et que Vous soutenez ineffablement !

« Soyez béni dans mon corps,

« qui tombe en ruines,

« mur de boue

« et de sanie,

« qui nous sépare

« et que Vous effondrez

« pour me permettre de Vous rejoindre !

« Soyez béni partout

« et toujours,

« ô Vous, le seul être qui ne m’avez point repoussé,

« qui peuplez ma solitude

« et qui remplirez mon Éternité !

« Soyez béni !… »

La vie est un combat,

une souffrance,

un effort.

Et c’est pourquoi il entre dans le plan sauveur :

des luttes pour repousser les ennemis de notre salut,

des douleurs pour transfigurer notre âme,

des efforts pour atteindre les hautes cimes de la perfection morale.


(Chanoine Bernies)


Samedi 17 mai 2025
S. Pascal Baylon,

confesseur
3e classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez orné l’âme du bienheureux Pascal Votre Confesseur, d’un admirable et tendre amour pour les mystères sacrés de Votre Corps et de Votre Sang, accordez-nous, dans Votre bonté, que nous méritions de retirer de ce banquet divin la même abondance de  grâces, qu’il y a trouvée. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né dans le royaume d’Aragon en Espagne, saint Pascal passa son enfance à garder les troupeaux.

À vingt ans, il entra dans l’Ordre des Frères Mineurs déchaussés, où il devint un modèle de la plus grande austérité, de la plus complète obéissance et de la pauvreté séraphique la plus parfaite.

Sa méditation des choses de Dieu était si profonde qu’elle le plongeait dans des extases d’amour. Il y puisa une science des choses divines qui le rendait capable de parler sur les mystères les plus obscurs de la foi.

Il fut surtout célèbre par sa dévotion envers le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie et passait des heures en prières devant le tabernacle. Le Pape Léon XIII l’a déclaré protecteur des Congrès et de toutes les Œuvres eucharistiques.

Comme « les serviteurs qui attendent leur maître », saint Pascal attendit la venue de Jésus et à l’heure même qu’il avait prédite, le 17 mai 1592, jour de la Pentecôte et anniversaire de sa naissance, il monta au Ciel à la suite du Christ ressuscité.

Imitons l’amour de saint Pascal envers l’Eucharistie « afin de mériter de retirer de ce banquet la même abondance des grâces qu’il y a trouvées ».



Résolution pratique du jour
Appliquez-vous à une dévotion tendre et continuelle envers la sainte Eucharistie.

Méditation du jour
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