Méditation du jour
- 18 mai
Ô Dieu,

soyez béni partout

et toujours ! ”

Si l’on se souvenait de la vie future

et des espérances chrétiennes,

si l’on ne méconnaissait pas l’efficacité souveraine

de la douleur

pour l’embellissement de l’âme

et l’accroissement de nos mérites

en vue de la vie future,

est-ce que l’on gémirait encore

d’avoir à souffrir ?

Est-ce que, plus conscients de nos intérêts véritables,

nous ne chanterions pas plutôt

comme ce lépreux :

« Oh ! Dieu que j’aime,

« soyez béni !

« Soyez béni dans le sentiment de répulsion

« et de dégoût que j’inspire à chacun !

« Soyez béni dans mon isolement

« et ma détresse !

« Soyez béni dans l’intelligence que Vous m’avez donnée

« de Vos bontés,

« de Vos tendresses,

« de Votre amour !

« Soyez béni dans mon âme,

« qui s’est fixée en Vous

« et que Vous soutenez ineffablement !

« Soyez béni dans mon corps,

« qui tombe en ruines,

« mur de boue

« et de sanie,

« qui nous sépare

« et que Vous effondrez

« pour me permettre de Vous rejoindre !

« Soyez béni partout

« et toujours,

« ô Vous, le seul être qui ne m’avez point repoussé,

« qui peuplez ma solitude

« et qui remplirez mon Éternité !

« Soyez béni !… »

La vie est un combat,

une souffrance,

un effort.

Et c’est pourquoi il entre dans le plan sauveur :

des luttes pour repousser les ennemis de notre salut,

des douleurs pour transfigurer notre âme,

des efforts pour atteindre les hautes cimes de la perfection morale.


(Chanoine Bernies)


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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