Méditation du jour
Ô Marie,

je vous aime,

surtout au Calvaire ”

Longue méditation de Notre-Dame des sept Douleurs au pied de la Croix. « Les Belles Heures du duc Jean de Berry », détail. (1408)
Longue méditation de Notre-Dame des sept Douleurs au pied de la Croix.
« Les Belles Heures du duc Jean de Berry », détail. (1408)

Ô Marie,

les paroles me manquent

pour vous dire combien j’aime

à vous aller chercher au Calvaire,

à méditer sur le mystère de votre compassion,

à m’unir aux douleurs

de votre cœur virginal

et maternel.

Vous me semblez belle,

ô Marie, dès votre aurore :

je vous aime dans votre berceau,

je vous aime portant entre vos bras

ce divin Enfant

dont la grâce se reflète sur vous

et vous embellit,

comme la fleur embellit la tige

qui la supporte ;

je vous aime régnant dans les Cieux,

où le soleil est votre vêtement,

la lune votre marchepied,

les étoiles votre couronne,

mais je vous aime davantage

sur le Calvaire,

où vous avez acquis

ce surcroît inexprimable,

ce je ne sais quoi d’achevé

que le malheur donne à la vertu.

Ah ! qu’il est doux à celui qui souffre

et qui prie

de rencontrer dans l’objet de son culte

les mêmes douleurs,

les mêmes angoisses

qu’il endure !

Vierge bénie, nous n’avons pas en vous

une mère qui ne sache pas compatir

à nos infirmités.

Vous aussi, vous avez été éprouvée

de toutes manières

pour devenir plus miséricordieuse.

Comme vous savez par expérience

ce qu’est la douleur,

vous avez appris à secourir les malheureux.

Mère de compassion

et de miséricorde,

Notre-Dame de Piété,

ayez pitié de nos souffrances

de tous genres :

de celles du corps

et de celles de l’âme,

de celles des individus

et de celles de la patrie.


(Cardinal PIE)


Samedi 27 décembre 2025
S. Jean,

apôtre et évangéliste
2e classe

Temps de Noël



Oraison - collecte
Répandez avec bonté Votre lumière en Votre Église, Seigneur, en sorte qu’éclairée par la doctrine du bienheureux Jean, Votre Apôtre et Évangéliste, elle parvienne à la possession de Vos dons éternels. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Octave de Noël :


Accordez, Dieu tout-puissant, que la nouvelle naissance de Votre Fils unique dans la chair nous délivre, nous que l’antique esclavage retient encore captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
C’est un Dieu que nous adorons à Bethléem durant le Temps de Noël. Saint Jean, l’Évangéliste par excellence de la divinité du Christ, devait donc se trouver à côté de la crèche pour nous dire toute la grandeur de l’Enfant qui y repose. C’est à lui que Jésus confiera Marie Sa Mère, saint Joseph ayant disparu.


Aussi, la liturgie aime-t-elle à nous montrer ensemble, près de l’Enfant et de Sa Mère, celui que l’Évangile appelle le Juste, saint Joseph, et celui à qui l’Église donne aujourd’hui le même titre, saint Jean. L’Enfant-Dieu s’entoure à la crèche d’âmes pures : Marie est la Vierge Sainte, saint Joseph est l’époux virginal, saint Étienne est le premier martyr qui lave sa robe dans le sang de l’Agneau.


Voici maintenant saint Jean, l’Apôtre vierge. Couronné de l’auréole de ceux qui ont su vaincre leur chair, il devint pour ce motif « le disciple que Jésus aimait et qui, pendant la Cène, reposa sur la poitrine de Jésus ». Grâce à sa pureté angélique, il y puisa cette sagesse sublime dont nous parle l’Épître et qui lui valut l’auréole des Docteurs. Aussi l’Introït de sa Messe est-il celui que l’Église emploie au « Commun des Docteurs ».

C’est à saint Jean, qui écrivit un Évangile, trois Épîtres et l’Apocalypse, que l’on doit les plus belles pages sur la divinité de ce Verbe fait chair. Et c’est le motif pour lequel il est symbolisé par l’aigle qui plane dans les hauteurs.


Il reçut enfin l’auréole du martyre, puisqu’il n’échappa à une mort violente que par cette protection toute spéciale dont nous parle l’Évangile qui fit croire à plusieurs que le disciple bien-aimé n’allait pas mourir. Il ne disparut de fait qu’après tous les autres Apôtres. Son nom est cité avec le leur au Canon de la Messe.


Lorsque nous voyons l’aigle de nos lutrins, qui est le symbole de l’Évangéliste de la divinité de Jésus, confessons avec saint Jean que le Verbe S’est fait chair.


« En ce jour on bénit du vin, offert par les fidèles, en souvenir et en l’honneur de saint Jean qui a bu, sans en ressentir de mal, une coupe empoisonnée. » (Rituel romain).


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Croissez chaque jour en la connaissance et en l’amour de Jésus-Christ ; plus vous Le connaîtrez, plus vous L’aimerez.

Méditation du jour
Saint Jean nous révélant l’amour du Sacré-Cœur  suite

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