Est-ce que vous ne sentez pas
qu’il nous est dur,
après avoir été à l’Autel,
de descendre la colline,
de mettre nos pieds
dans la poussière de la terre,
de vivre au milieu des tristesses des hommes ?
Ne voudrions-nous pas rester à l’Autel
dans une vision perpétuelle,
tenir toujours dans nos mains
le Seigneur,
Le placer dans notre cœur,
manger Sa chair
et boire Son sang
et Lui répéter chaque matin
ce vers d’un de nos poètes :
« … Chaque jour je Le vois,
« Et crois toujours Le voir pour la première fois »,
tant il y a de beauté dans Son visage,
tant il y a de sérénité dans Son langage,
tant il y a d’amour dans Son cœur,
tant il y a de tendresse dans Son âme !
(Cardinal Mermillod)