Méditation du jour
S. Calixte Ier,

pape et martyr - 14 octobre

La prière préférée ”

Tous les Saints

et tous les bons Chrétiens

se sont inspirés

de l’esprit de leur Mère

la sainte Église.

Ils ne tarissent pas d’éloges

de la Salutation angélique

et ils ont aimé à la dire

et redire encore.

« Quand je prononce ces mots :

Ave Maria,

dit le bienheureux Alain,

« le Ciel se réjouit

« et Satan prend la fuite ».

« Quand nous saluons

par l’Ave

cette Vierge bénie,

dit saint Bonaventure,

« elle nous répond toujours

« par quelque grâce du Ciel ».

L’Ave Maria

est cher aux grands théologiens

et aux grands orateurs.

Le savant Suarez avait coutume de dire

qu’il donnerait volontiers

tous ses doctes ouvrages

pour un Ave Maria bien dit.

Bossuet ne manquait jamais

de réciter son chapelet

avec la simplicité d’un enfant.

Lacordaire l’imitait dans sa dévotion

comme dans les élans sublimes de la parole,

et il disait que

« quand une bouche humaine répète à Marie

« les mots de la Salutation angélique,

« qui furent le signal

« de sa maternité divine,

« le cœur de Marie s’émeut

« au souvenir d’un moment

« qui n’eut point de semblable au Ciel

« et sur la terre ».

Frédéric Ozanam surprit un jour

l’illustre Ampère récitant son chapelet

dans une église de Paris,

et cette vision l’affermit

si profondément dans la Foi

que plus tard il disait :

« Le chapelet d’Ampère

« a fait plus pour moi

« que tous les livres

« et même tous les sermons ».


(Abbé Rolland)


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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