Cette prière ininterrompue
que le divin Maître réclame de nous
ne peut absorber toute notre activité ;
il ne s’agit pas de nous dérober,
par exemple,
à notre devoir d’état
pour multiplier nos exercices de piété.
La prière dont il est question,
celle que Notre-Seigneur nous dit que nous ne devons jamais interrompre,
c’est l’union de notre âme à Dieu.
Et la prière ne peut pas être autre chose que cela,
car s’ils ne sont pas
une application de notre pensée à Dieu
et un élan de notre cœur vers Lui,
nos exercices de piété sont dénués de sens.
Mais si, au contraire,
notre âme est unie à Dieu,
si nous vivons en Sa présence,
on comprend comment nous pouvons être fidèles
au précepte du Christ qui nous demande de prier constamment,
car alors toutes nos actions
deviennent une prière,
et nous réalisons la parole de saint Paul :
quoi que nous fassions,
même les actes les plus humbles de notre vie,
c’est pour la gloire de Jésus-Christ que nous agissons.
(Abbé F. Renaud)