Le divin Sauveur disait un jour à Ses disciples :
« Là où est votre trésor,
« là aussi sera votre cœur. »
Mais quel est le trésor de Jésus ?
n’est-ce pas Sa sainte humanité
dont Il a fait la grande victime,
et qui a rendu une gloire infinie à Dieu,
en même temps qu’elle a sauvé l’homme coupable ?
Eh bien, c’est dans la sainte Eucharistie
que je trouve
le Corps,
le Sang,
l’Âme
et la Divinité
de mon Sauveur.
Où irai-je donc chercher
le Cœur Adorable de mon Jésus ?
je sais qu’Il est au Ciel ;
mais j’aime bien mieux Le voir
et Le sentir plus près de moi.
Jésus-Christ savait
que les Siens éprouveraient toujours ce sentiment,
et Il les approuvait.
Alors donc qu’Il a dit :
« Ceci est mon corps »,
Il m’a appris
qu’Il me laissait Son Cœur,
puisque je ne peux pas posséder le Corps vivant de mon Sauveur,
sans être obligé de reconnaître
que je possède Son Cœur.
Le divin Maître avait dit encore :
« L’homme qui est bon,
« tire tous les biens du bon trésor de son cœur. »
Quel est l’homme dont le cœur possède
la plénitude de tous les biens ?
Mon cœur a déjà dit :
Jésus.
Donc, en me laissant Son Cœur,
en m’assurant que ce Cœur est toujours devant moi,
qu’Il est dans l’adorable Sacrement
pour moi,
à mon usage,
Jésus-Christ m’apprend que la source
et le principe de tous les biens
est à ma disposition,
et que je Le trouverai infailliblement,
quand je Le voudrai.
(Abbé Coulin)