Le sort de la veuve de Naïm nous rappelle que Dieu n’éprouve pas indéfiniment,
qu’Il fait succéder la joie aux peines,
la consolation aux tribulations,
la confiance à la crainte.
Sainte Monique pleura dix-sept ans sur Augustin,
mais à la fin,
elle fut exaucée
et consolée,
et au delà de ses espérances.
Il faut savoir attendre l’heure de Dieu.
Le jeune homme ressuscité nous instruit aussi.
Sa mort prématurée nous rappelle
la fragilité
et l’instabilité de notre vie.
On meurt à tout âge,
et la jeunesse ne nous met pas à l’abri des coups de la mort.
Sa résurrection nous fait penser à la nôtre,
et nous remplit d’espérance
et de courage
dans les luttes que nous avons à soutenir
pour demeurer fidèles au devoir.
Nous nous sentons plus forts pour accomplir notre tâche quotidienne,
quand nous pensons à la récompense qui est au bout,
et nous disons avec saint Ignace :
« Le travail n’a pas le droit de nous faire peur,
quand on pense à la beauté
et à la grandeur
de la récompense qu’il nous prépare. »
(Abbé Catesson, p.s.s.)