Méditation du jour
Le Saint Nom de Marie - 12 septembre
Le saint Nom de Marie ”

Les noms nous mènent à la connaissance des choses,

et nous en montrent le rôle et l’excellence.

Ceux qui sont imposés aux hommes,

nous dit l’Ange de l’École (saint Thomas d’Aquin),

le sont toujours à cause de quelque propriété de celui à qui on l’impose.

Tantôt, c’est le temps qui détermine à lui donner le nom du Saint du jour où il est né ;

tantôt la parenté, pour transmettre à la postérité le nom de la famille ;

ou bien c’est quelque circonstance particulière,

quelque attribut qui caractérise la personne.

Chez les Hébreux, dit Fleury, les noms signifiaient ce que leur naissance avait de singulier,

ou quelque faveur reçue de Dieu.

C’était comme une histoire abrégée.

Les pères avaient soin d’expliquer à leurs enfants la raison de ces noms,

et on ne pouvait les prononcer sans rappeler tous les souvenirs qui y étaient attachés.

Le nom de Marie fut apporté du Ciel par un Ange,

« Votre épouse », dit à saint Joachim le céleste messager,

« donnera le jour à une fille que vous appellerez du nom de Marie ;

« elle sera dès son enfance consacrée au Seigneur,

« et, dès le sein de sa mère,

« le Saint-Esprit la remplira de Ses dons ».

Ce nom de Marie est non seulement le panégyrique des vertus de la Sainte Vierge,

mais comme le résumé de toutes ses grandeurs.


(Abbé Boiteux)


Jeudi 13 novembre 2025
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

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