Sans le sacrifice,
rien de grand ne se fait ;
rien ne s’achève sans la croix.
Le Christ est venu révéler au monde le mystère de la souffrance.
C’est par la croix qu’Il l’a sauvé,
par elle qu’Il règne ;
et,
seuls,
les disciples de la croix sont les vrais conquérants
et les vrais victorieux.
Et ils l’ont compris,
tous les saints,
épris de souffrances et d’humiliations ;
elles ont entendu l’appel du Maître :
« Si quelqu’un veut Me suivre,
qu’il se renonce soi-même, qu’il porte sa croix »,
les âmes chrétiennes qui,
généreusement,
acceptent l’épreuve de chaque jour.
Avec Jésus, la souffrance se transfigure.
Elle se transfigure pour nous,
elle se transfigure aussi pour ceux qui nous entourent.
Au contact de la souffrance chrétienne,
quelque chose de divin se révèle,
et ceux qui souffrent comme ceux qui voient souffrir ne s’y trompent pas.
C’est Dieu qui passe,
et ils Le reconnaissent.
Et c’est la joie,
la paix qui accompagnent la révélation de Dieu par la souffrance.
(Suzanne MELCHIOR)