Méditation du jour
- 11 août
Le Ciel commencé ”

Rien ne rassure notre âme au milieu de ses peines

comme la certitude de Vous rester fidèle,

ô mon Dieu.

Voilà pourquoi la plus dure de toutes les épreuves,

la seule qui compte en réalité,

c’est de ne pas savoir

si l’on Vous aime vraiment

par-dessus tout,

c’est de se croire,

de se sentir

d’une façon mystérieuse

et crucifiante,

comme rejeté par Vous.

Si Votre grâce ne soutenait l’âme en secret,

la vie ne lui serait plus possible.

Mais, ô mon Dieu,

dans Votre miséricorde,

Vous limitez cette douloureuse agonie.

Quand elle a fait son œuvre purificatrice,

la confiance en Votre indéfectible Amour

revient au cœur et,

avec elle,

la paix,

la force

et la joie.

Oh ! alors, tenir en ses mains

les preuves presque évidentes

que l’on est aimé de Vous,

quelle consolation !

Si l’on avait l’assurance

de Vous rester à jamais fidèle

et, par suite, de devenir chaque jour

plus agréable à Vos yeux,

plus cher à Votre Cœur,

ce serait vraiment le Ciel commencé.

Rien désormais ne pourrait troubler une âme

sûre de Votre Amour.

« Qui nous séparera de l’Amour du Christ ? »


(Robert de Langeac)


Vendredi 26 décembre 2025
S. Étienne,

diacre, protomartyr
2e classe

Temps de Noël



Oraison - collecte
Donnez-nous, nous Vous en supplions, Seigneur, d’imiter ce que nous honorons, en sorte que nous apprenions à aimer nos ennemis parce que nous fêtons la naissance au Ciel de celui qui a su implorer même pour ses persécuteurs Notre Seigneur Jésus-Christ, Votre Fils, qui avec Vous vit et règne, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Octave de Noël :


Accordez, Dieu tout-puissant, que la nouvelle naissance de Votre Fils unique dans la chair nous délivre, nous que l’antique esclavage retient encore captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église était encore au berceau lorsque saint Étienne, signalé par ses vertus, reçut des Apôtres la mission d’organiser les repas en commun destinés aux pauvres. Il fit de « tels prodiges et de si grands miracles », que des Juifs des cinq synagogues différentes s’en émurent et le citèrent devant le sanhédrin.


Jésus avait reproché aux Juifs « d’avoir tué et lapidé les Prophètes » ; saint Étienne, à son tour, s’adressant à ses juges, leur déclare qu’en crucifiant le Christ, ils se sont montrés dignes de leurs pères qui ont mis à mort les envoyés de Dieu. Le saint Diacre lève alors les yeux au ciel et s’écrie : « Voici que je vois le Fils de l’Homme debout à la droite de Dieu ».


Quel beau témoignage de la divinité de cet Enfant que nous vénérons dans la Crèche. En entendant ces mots les Juifs, réalisant une fois de plus ce qu’a dit d’eux le Maître, « se précipitèrent tous ensemble sur saint Étienne et le lapidèrent », tandis qu’à genoux, « il remettait son âme à Jésus », et pardonnait à ses bourreaux.


Saint Étienne est le premier des témoins du Christ, il est donc juste qu’il se présente le premier dans le glorieux cortège des Saints qui entourent le berceau du Sauveur. C’est une tendance que l’on remarque dans un martyrologe grec du IVe siècle de rattacher la fête des plus grands Saints du Nouveau Testament à la fête de la Nativité. Son nom est inscrit au Canon de la Messe.


À l’exemple de saint Étienne, que la charité nous fasse « aimer même ceux qui nous font du tort », et soyons prêts, comme lui, à rendre à Jésus naissant, vie pour vie.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Aimez vos ennemis ; priez pour vos persécuteurs et vos calomniateurs, en vous humiliant : ils sont des instruments dont Dieu Se sert pour votre sanctification et votre glorification.

Méditation du jour
La puissance de l’amour  suite

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