Méditation du jour
Ste Cunégonde,

impératrice - 3 mars

Attitude de l’âme chrétienne

dans le combat ”

Dieu veut qu’on lutte contre Lui-même,

comme un autre Jacob,

et quelque coup qu’Il vous donne,

quelque touche qui puisse être,

il faut toujours vous tenir liée,

serrée,

pressée à Lui,

sans donner la liberté à votre esprit de regarder et examiner votre plaie,

ni même en rendre les témoignages.

Ce n’est qu’ainsi qu’on remporte la victoire.

Il faut combattre généreusement,

rendant Dieu

Seul témoin de nos combats,

et n’y rechercher aucun soulagement,

ni en nous,

ni en autrui,

ne l’attendant que de Celui qui est auteur de votre peine,

et le sera,

quand Il voudra,

de votre soulagement.

Il mortifie,

Il vivifie,

Il mène aux enfers et en retire les âmes,

et Lui seul peut le faire ;

d’où vient que souvent nous augmentons nos maux,

y cherchant imperceptiblement quelque soulagement ailleurs,

et quoique en apparence on s’allège,

dans le fond on rengrène son mal,

qui ne peut être soulagé

que par la main toute-puissante

qui le presse au plus intime de sa substance,

lieu qui n’est jamais pénétré de la créature.


(M. Olier)


Samedi 12 juillet 2025
S. Jean Gualbert,

abbé
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Que l’intercession du bienheureux Abbé Jean Gualbert nous recommande, s’il Vous plaît, auprès de Vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nabor et de S. Félix, martyrs :


Faites, s’il Vous plaît, Seigneur, que comme nous célébrons fidèlement la naissance au Ciel de Vos saints Martyrs Nabor et Félix, ainsi nous soyons constamment aidés de leurs prières. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean Gualbert naquit à Florence, vers l’an 999. Un Vendredi-Saint, escorté de ses gens en armes, il rencontra, seul et sans défense, le meurtrier de son frère. Il allait le percer de sa lance, quand celui-ci se jeta à ses pieds et implora son pardon pour l’amour de Jésus crucifié. Saint Jean se souvint de la parole d’amour de l’Évangile et l’embrassa comme un frère.


Touché davantage encore de la grâce, il revêtit l’habit monastique et bientôt, législateur comme Moïse, il fonda, à Val-Ombreuse (Toscane), un Ordre nouveau auquel il donna la règle de saint Benoît, et qui fleurit encore de nos jours, après plus de huit siècles d’existence.


La simonie régnait partout en Italie. Sa fermeté et son éloquence bannirent ce désordre de l’Étrurie et ramenèrent sa patrie à l’intégrité de la Foi et des mœurs. Aussi quand il mourut en 1073, on écrivit sur sa tombe : « À Jean Gualbert, citoyen de Florence, libérateur de l’Italie ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Réconciliez-vous avec vos ennemis, pour l’amour de Jésus crucifié.

Méditation du jour
L’amour émanant du foyer eucharistique  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |