Méditation du jour
S. Camille de Lellis,

confesseur - 18 juillet

La véritable aumône ”

Vous voyez un homme qui est dans la peine ;

votre cœur s’émeut,

vous souffrez avec lui.

Cette souffrance

est accompagnée d’un désir de le soulager ;

votre cœur semble faire un bond vers lui

pour lui porter secours.

Que cet homme soit un aveugle

qui cherche son chemin

et auquel vous offrez votre bras ;

que ce soit un ignorant

qui a besoin de lumière

et que vous éclairez ;

que ce soit un pauvre

qui a faim et soif

et auquel vous communiquez

le pain de votre abondance ;

que ce soit un malade

dont votre affectueuse visite

va relever le courage,

ou un affligé

que votre présence va consoler ;

toutes ces formes de la Charité

sont une aumône ;

car l’aumône,

c’est tout don fait avec amour,

et même,

pour que ce soit une aumône vraiment chrétienne,

il faut que le cœur y soit pour quelque chose ;

il faut que le souffle de la Charité

anime la bonne œuvre.


(Mgr Jean-François-Anne Landriot)

  • Évêque de La Rochelle de 1856 à 1866 puis archevêque de Reims.

    « En tant que membre du Concile du Vatican, [de la tendance libérale] il jugea inopportune la définition de l’infaillibilité pontificale, mais, une fois celle-ci promulguée, il y adhéra et écrivit à ses diocésains pour les encourager à l’accepter. L’influence de Mgr Landriot fut en mesure d’atténuer les mesures de rigueur prises par les Allemands victorieux pendant leur occupation de Reims en 1870. Sur la question des classiques de l’Antiquité, Mgr Landriot refusa de suivre les opinions extrêmes [? !] de Mgr Gaume et de L’Univers. »


  • Vendredi 19 décembre 2025
    des Quatre-Temps de l’Avent
    2e classe
    Temps de l’Avent



    Oraison - collecte
    Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, faites que la prochaine solennité de la venue du Rédempteur nous procure des secours pour la vie présente et nous fasse obtenir les récompenses de l’éternelle Béatitude. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
    Ainsi soit-il

    Vie du Saint du jour
    Le bienheureux Urbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimoard, naquit près de Mende, sur un sommet des Cévennes en 1310. Il gravit rapidement les degrés successifs de l’échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s’offrit alors à lui comme l’idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.


    Il alla frapper à la porte de l’abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l’ombre paisible du cloître, il s’éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la sainte Vierge.

    Après avoir enseigné à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse, et été peu de temps abbé de Saint-Germain d’Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI en qualité de légat. C’était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde. Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d’Urbain V, parce que tous les papes qui avaient porté ce nom l’avaient illustré par la sainteté de leur vie.


    C’est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du Pape sur les fidèles, sur les Évêques et sur les États romains.


    Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d’Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la Foi catholique.


     voir la grande vie du Saint


    Résolution pratique du jour
    Ne vous attribuez la gloire de rien, rapportez tout à Dieu et à Sa grâce.


    Méditation du jour
    Les désirs du Prêtre  suite

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