Méditation du jour
S. Matthieu,

apôtre et évangéliste - 21 septembre

La patience est œuvre parfaite ”

Le travail de la vertu,

quand il est chrétien,

est l’œuvre de l’homme pour Dieu ;

la douleur,

dès qu’elle est chrétienne,

est l’œuvre de Dieu dans l’homme.

Aussi, regardez l’ordre de la vie,

non seulement telle que la grâce la fait aux Saints,

mais telle qu’elle est réglée pour tous par son cours naturel :

dans le commencement,

le travail occupe une grande place ;

la douleur est surtout réservée pour la fin.

C’est tout simple :

aux débutants,

les tâches aisées ;

aux avancés,

aux forts,

les devoirs difficiles.

Dieu commence par nous faire des épaules ;

ensuite Il y dépose la croix.

Ceux qu’Il appelle sont des enfants ;

ceux qu’Il envoie sont des apôtres ;

ceux qu’Il couronne sont des martyrs.

On ne saurait nier qu’il faille à l’homme une volonté très énergique pour résister ici-bas à l’attrait du plaisir ;

qui oserait affirmer qu’il ne nous faut pas une volonté beaucoup plus forte encore pour soutenir une grande douleur ?

Dans le premier cas, on se retient ;

dans le second, on se dompte.

Au reste, Notre-Seigneur semble avoir tout dit d’un seul mot,

en déclarant que la patience nous met en possession de nos âmes.

C’est là aussi l’œuvre parfaite,

parce que nul n’est ainsi totalement maître de soi,

si Dieu ne règne souverainement et totalement sur lui,

en quoi consiste la perfection de toute créature.


(Mgr Gay) Voir à la fin de la méditation du 21 mai #389


Lundi 13 janvier 2025
Commémoraison du Baptême

de Notre Seigneur
2e classe

Temps de l’Épiphanie



Oraison - collecte
Ô Dieu, dont le Fils unique a paru dans la substance de notre chair ; faites, s’il Vous plaît, que nous méritions d’être réformés intérieurement par Celui que nous avons reconnu semblable à nous extérieurement : Lui qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
La densité des événements qui se sont déroulés dans le cadre de la Nativité du Sauveur et ceux qui se sont déroulés un 6 janvier obligent la Liturgie à répartir en les étalant dans le temps ces fêtes et commémoraisons.

Il y a donc nécessairement chevauchement et même anachronisme si l’on veut. Mais c’est évidemment inévitable.


Ainsi la Chandeleur (qui fait partie du Cycle de Noël) sera célébrée le 2 février alors qu’on aura déjà médité la fuite en Égypte et fêté la Sainte Famille de Nazareth.


Le 6 janvier, l’Antienne à Magnificat des secondes Vêpres nous le faisait chanter : « Trois miracles ont marqué ce jour que nous honorons. Aujourd’hui l’Étoile à conduit les Mages à la crèche ; aujourd’hui l’eau a été changée en vin au festin nuptial ; aujourd’hui le Christ a voulu être baptisé par Jean dans le Jourdain, pour notre salut, alleluia. »


En conséquence, le 6 janvier était la première Épiphanie (manifestation extérieure de la divinité de Jésus) avec les Rois-Mages adorant Dieu.


Le 13 janvier vénère le Baptême de Jésus pendant lequel on voit, deuxième Épiphanie, le Ciel s’ouvrir et on entend la voix de Dieu le Père désignant Son Fils.


Le 2e dimanche après l’Épiphanie met en évidence le premier miracle de Jésus manifestant Sa puissance divine, troisième Épiphanie.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Donnez-vous à Dieu sans réserve, à l’exemple des Saints.

Méditation du jour
La paix, caractère distinctif des disciples de Jésus-Christ  suite

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