Songez que, si l’âme vit d’amour,
l’amour vit de sacrifices ;
et Dieu, qui S’y connaît,
aime souvent mieux les petites immolations cachées,
vulgaires,
humiliantes,
incessantes,
que des actes apparemment très généreux,
que l’éclat dont ils sont accompagnés rend faciles à notre enthousiasme.
L’âme meurt là plus entièrement ;
elle devient indifférente à mille choses,
prompte à se surmonter,
sans volonté,
sans goûts,
souple sous la main de Dieu
et pliable à tous Ses bons plaisirs.
Le souverain bien de l’âme est que Dieu soit tout à fait son maître.
Sachez que ces coups d’épingle,
ces ennuis,
ces travaux
sont Sa manière de prendre possession de vous.
Il vous a bien plus,
quand Il vous prend ainsi par Sa croix,
que quand vous vous donnez à Lui par des élans d’amour.
(Mgr Gay) Voir à la fin de la méditation du 21 mai #389