Méditation du jour
S. Lucien d’Antioche,

prêtre et martyr - 7 janvier

Qui se donne à Dieu totalement

trouve la vraie liberté ”

Oui, ô mon Dieu !

je veux me donner à Vous ;

donnez-m’en le courage,

fortifiez ma faible volonté

qui soupire après Vous ;

je Vous tends les bras,

prenez-moi ;

si je n’ai pas la force de me donner à Vous,

attirez-moi

par la douceur de Vos parfums,

entraînez-moi après Vous

par les liens de Votre amour.

Seigneur,

à qui serai-je

si je ne suis à Vous ?

Quel rude esclavage

que d’être à soi

et à ses passions !

Ô vraie liberté

des enfants de Dieu !

on ne vous connaît pas.

Heureux qui a découvert

où elle est et qui ne la cherche plus

où elle n’est pas !

Heureux mille fois

qui dépend de Dieu

en tout

pour ne plus dépendre

que de Lui seul !

Mais d’où vient

que l’on craint de rompre ses chaînes ?

Les vanités passagères

valent-elles mieux

que Votre éternelle vérité

et que Vous-même ?

peut-on craindre

de se donner à Vous ?

Ô folie monstrueuse !

ce serait craindre son bonheur ;

ce serait craindre de sortir de l’Égypte

pour entrer dans la terre promise,

ce serait murmurer dans le désert

et se dégoûter de la manne

par le souvenir des oignons d’Égypte.

(Mgr Fénelon)


Samedi 12 juillet 2025
S. Jean Gualbert,

abbé
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Que l’intercession du bienheureux Abbé Jean Gualbert nous recommande, s’il Vous plaît, auprès de Vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nabor et de S. Félix, martyrs :


Faites, s’il Vous plaît, Seigneur, que comme nous célébrons fidèlement la naissance au Ciel de Vos saints Martyrs Nabor et Félix, ainsi nous soyons constamment aidés de leurs prières. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean Gualbert naquit à Florence, vers l’an 999. Un Vendredi-Saint, escorté de ses gens en armes, il rencontra, seul et sans défense, le meurtrier de son frère. Il allait le percer de sa lance, quand celui-ci se jeta à ses pieds et implora son pardon pour l’amour de Jésus crucifié. Saint Jean se souvint de la parole d’amour de l’Évangile et l’embrassa comme un frère.


Touché davantage encore de la grâce, il revêtit l’habit monastique et bientôt, législateur comme Moïse, il fonda, à Val-Ombreuse (Toscane), un Ordre nouveau auquel il donna la règle de saint Benoît, et qui fleurit encore de nos jours, après plus de huit siècles d’existence.


La simonie régnait partout en Italie. Sa fermeté et son éloquence bannirent ce désordre de l’Étrurie et ramenèrent sa patrie à l’intégrité de la Foi et des mœurs. Aussi quand il mourut en 1073, on écrivit sur sa tombe : « À Jean Gualbert, citoyen de Florence, libérateur de l’Italie ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Réconciliez-vous avec vos ennemis, pour l’amour de Jésus crucifié.

Méditation du jour
L’amour émanant du foyer eucharistique  suite

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