Pas l’apparence d’une distraction.
Son extérieur reproduisait ce qui se passait dans l’intime de son âme.
Ennemi de toute affectation, il ne faisait aucun geste exagéré, aucun geste de trop ;
mais ses yeux priaient ou contemplaient, tantôt levés, tantôt baissés ;
ses mains suppliaient, jointes ou étendues.
C’était une prédication muette, d’une éloquence souveraine.
Tout en lui respirait l’adoration.
Visiblement, on sentait qu’il n’était pas seul à l’autel, qu’il y avait là Jésus-Christ et Son prêtre.
Ses gestes, ses regards, son attitude, disaient tour à tour l’anéantissement, le désir, l’espérance et l’amour.
(Mgr F. Trochu, Le Curé d’Ars.)