O vous tous qui souffrez,
consolez-vous !…
Les afflictions dont le Seigneur vous frappe
sont pour vous convaincre
qu’Il ne vous a pas entièrement abandonnés.
Ce n’est pas un juge qui vous punit,
c’est un père qui vous tend les bras…
Consolez-vous,
vous qui avez à expier de longs égarements,
un long oubli de Dieu,
d’immenses prévarications
car par ces souffrances d’un moment,
vous pouvez acheter un poids ineffable de gloire ;
pour vous comme pour Jésus-Christ,
la croix est le marchepied du Ciel.
Consolez-vous,
âmes pieuses que la vertu ne met pas toujours à couvert du malheur :
les peines que vous endurez
ne sont point des châtiments qu’un Dieu irrité vous inflige,
mais des épreuves que Sa bonté vous ménage.
Il vous soumet à la souffrance
parce qu’Il vous juge dignes
de devenir éclatants comme le soleil
et purs comme des Anges.
(Mgr Billière)