Méditation du jour
- 20 octobre
La dévotion nécessaire ”

Donnons la préférence aux dévotions que l’Église met au premier rang.

Puis, quand nous aurons trouvé quelque dévotion bien substantielle

qui soutient notre âme

et la porte à la ferveur,

sachons nous y fixer.

Il serait dangereux de passer de pratique en pratique,

attendant toujours de la dévotion la plus à la mode ce que nous n’avons pu trouver dans les précédentes.

Combien d’âmes s’enthousiasment pour toutes les dévotions nouvelles

et n’y cherchent,

peut-être sans s’en douter,

que des satisfactions d’amour-propre !

Combien d’autres, désireuses de vie parfaite,

mais incapables de rester dans de justes limites,

ne font qu’entasser les dévotions,

pensant accroître leur piété

dans la mesure où elles en allongent la matière,

et finissent par se fourvoyer

au point d’attacher plus d’importance à certaines pratiques facultatives qu’aux devoirs essentiels du Chrétien !

Il n’y a d’indispensable que l’amour du Sauveur :

ce qui le favorise est bon,

ce qui le contrarie est mauvais.

Les dévotions diverses qu’on peut avoir aux Saints

ne sont que des moyens

pour rendre plus facile

et plus fervente

la dévotion à Jésus-Christ,

la seule vraiment nécessaire,

la seule qui soit le but.


(Mgr Besson)


Mardi 15 juillet 2025
S. Henri,

empereur et confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, en ce jour, avez fait passer le bienheureux Henri, Votre Confesseur, d’un trône de la terre au royaume du Ciel : nous Vous demandons humblement que, comme en le prévenant par l’abondance de Votre grâce, vous l’avez fait triompher des attraits du siècle, ainsi Vous nous fassiez, à son imitation, éviter les séductions du monde et parvenir jusqu’à Vous avec des cœurs purs. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Henri II, surnommé le Pieux, fut roi de Bavière en 972, roi de Germanie en 1002, et chef du Saint Empire Romain de 1014 à 1024. Il fit serment à Benoît VIII, qui l’avait sacré, « de lui garder à lui et à ses successeurs la fidélité en toutes choses ».


Il mit ses soins et son application à étendre la religion, en relevant les églises détruites, et en fondant des monastères qu’il enrichit de ses largesses. Retenu au Mont-Cassin par une grave maladie, il en fut guéri d’une manière miraculeuse, grâce à l’intercession de saint Benoît. Voulant être prêt à la venue du divin Maître, il rentra d’Italie par la France, se fit agréger à la Communauté de Cluny, et sollicita son admission à l’abbaye bénédictine de Saint-Vanne de Verdun.


L’abbé le reçut, mais lui ordonna aussitôt, au nom de l’obéissance religieuse, de remonter sur le trône impérial. Il eut tellement à cœur la loi de Dieu qu’il garda une absolue virginité dans le mariage. Aussi résolut-il, d’accord avec sa sainte épouse Cunégonde, de faire de Jésus-Christ leur héritier. Il fonda dans ce dessein l’évêché de Bamberg, auquel il laissa tous ses biens. Il fut inhumé dans cette église en 1024.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Rappelez-vous que la sainteté peut s’acquérir dans tous les états.

Méditation du jour
Confiance en la divine miséricorde  suite

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