« Ave verum Corpus natum de Maria Virgine ! »
Chromolithographie tirée de « La Vie des Saints d'après les anciens manuscrits de tous les siècles »,
Henry de Riancey, éd. F. Kellerhoven, Paris - 1866, (coll. personnelle).
D’où sont sortis
tous les chefs-d’œuvre d’amour
et de sacrifice
réalisés par la tendresse humaine
sinon du foyer « eucharistique » ?
L’amour qui vend son bien
pour le donner aux pauvres ;
l’amour qui instruit les ignorants
et les petits enfants ;
l’amour qui veille
au chevet des malades ;
l’amour qui met,
comme un baume suprême,
un baiser sur la plaie du lépreux ;
l’amour qui prend la chaîne du captif
pour lui rendre sa liberté ;
l’amour qui aspire à verser son sang
pour semer avec lui la bonne nouvelle ;
l’amour qui s’immole
en silence
au fond des cloîtres
pour tous les égarés
dans les ivresses
de ce monde ;
il n’est pas un de ces héroïques amours
dont le premier souffle
ne soit le souffle même
de Jésus-Christ
respiré dans l’Eucharistie.
(M. de Belcastel)