Méditation du jour
- 13 février
Le Chrétien ne doit pas redouter la mort ”

Que ceux qui ne connaissent et n’espèrent rien

au delà de cette vie misérable y soient attachés,

c’est un effet naturel

de leur amour-propre.

Mais que des Chrétiens à qui Dieu a fait des promesses

si grandes

et si précieuses

pour la vie future,

comme parle saint Pierre ;

à qui sont ouvertes les voies à une vie nouvelle :

mais que des Chrétiens qui doivent regarder ce monde

comme un lieu d’exil,

de misère

et de tentation,

manquent de courage

pour se détacher des amusements de leur pèlerinage,

et pour soupirer

après les biens immenses de leur Patrie,

c’est une bassesse d’âme

qui dément

et qui déshonore leur Foi.

Quoi ! des hommes destinés à jouir avec Jésus-Christ d’une gloire

et d’une félicité éternelles

ne se laisseront jamais toucher

par tant de grandeurs qui leur seront préparées !

Abrutis,

stupides,

ensevelis dans l’amour des choses sensibles,

ils feront leur capital des biens grossiers,

fragiles,

imaginaires de cette vie ;

et le paradis

ne sera que leur pis-aller !

Quoi ! ce ne sera que dans l’extrémité d’une maladie incurable

qu’ils voudront bien accepter,

faute de mieux,

le royaume du Ciel,

parce qu’ils sentiront alors

que tout ce qui les amusait sur la terre

leur échappe pour jamais !

Est-ce ainsi donc,

que nous demandons chaque jour à Dieu notre Père

l’avènement de Son règne,

que nous craignons néanmoins,

et que nous voulons toujours

différer ?


(Mgr Fénelon)


Jeudi 13 novembre 2025
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

Méditation du jour
Notre vie et l’Éternité  suite

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