Méditation du jour
- 18 septembre
Saint

Joseph de Cupertino ”

Si jamais homme fut doué

pauvrement,

ce fut saint Joseph de Cupertino.

Toutes les splendeurs naturelles

lui firent défaut.

Il s’appelait lui-même

frère Âne,

et il fut, en effet,

parmi les hommes,

ce qu’est l’âne

parmi les animaux.

Incapable de passer un examen,

peut-être même de soutenir une conversation ;

incapable en même temps de soigner une maison,

ou de toucher une assiette sans la casser,

il semblait également inapte

à être un savant,

et à être un bon domestique.

Il avait l’air d’un esclave

à peu près inutile,

d’une bête de somme

qui rend peu de services.

Et cependant nous savons son nom !

Comment se fait-il qu’il ait trouvé place

dans la mémoire des hommes ?

À force de ne pas chercher

l’estime des hommes,

il l’a rencontrée dans sa forme la plus haute,

et non seulement l’estime,

mais la gloire !

La chose du monde la plus invraisemblable pour lui,

c’était la gloire.

Elle est tombée sur lui :

elle l’enveloppe à jamais.

Pendant que ceux qui courent après elle

rencontrent quelquefois

ou l’oubli,

ou la honte,

elle s’est assise

sur le front de Joseph de Cupertino,

et a écrit devant son nom

ce petit mot,

singulier

et mystérieux :

Saint !


(Ernest HELLO)


Mardi 15 juillet 2025
S. Henri,

empereur et confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, en ce jour, avez fait passer le bienheureux Henri, Votre Confesseur, d’un trône de la terre au royaume du Ciel : nous Vous demandons humblement que, comme en le prévenant par l’abondance de Votre grâce, vous l’avez fait triompher des attraits du siècle, ainsi Vous nous fassiez, à son imitation, éviter les séductions du monde et parvenir jusqu’à Vous avec des cœurs purs. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Henri II, surnommé le Pieux, fut roi de Bavière en 972, roi de Germanie en 1002, et chef du Saint Empire Romain de 1014 à 1024. Il fit serment à Benoît VIII, qui l’avait sacré, « de lui garder à lui et à ses successeurs la fidélité en toutes choses ».


Il mit ses soins et son application à étendre la religion, en relevant les églises détruites, et en fondant des monastères qu’il enrichit de ses largesses. Retenu au Mont-Cassin par une grave maladie, il en fut guéri d’une manière miraculeuse, grâce à l’intercession de saint Benoît. Voulant être prêt à la venue du divin Maître, il rentra d’Italie par la France, se fit agréger à la Communauté de Cluny, et sollicita son admission à l’abbaye bénédictine de Saint-Vanne de Verdun.


L’abbé le reçut, mais lui ordonna aussitôt, au nom de l’obéissance religieuse, de remonter sur le trône impérial. Il eut tellement à cœur la loi de Dieu qu’il garda une absolue virginité dans le mariage. Aussi résolut-il, d’accord avec sa sainte épouse Cunégonde, de faire de Jésus-Christ leur héritier. Il fonda dans ce dessein l’évêché de Bamberg, auquel il laissa tous ses biens. Il fut inhumé dans cette église en 1024.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Rappelez-vous que la sainteté peut s’acquérir dans tous les états.

Méditation du jour
Confiance en la divine miséricorde  suite

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