Le recours à Marie
est particulièrement un moyen infaillible d’obtenir cette grâce.
Notre Mère céleste est toute-puissante
et toute bonne ;
et à ce double titre, nous sommes assurés d’acquérir par elle
cette haute faveur de Dieu.
L’Église elle-même ne nous invite-t-elle pas à la lui demander ?
Il n’est point de prière qu’elle place plus ordinairement sur nos lèvres, à l’honneur de la Reine du Ciel,
que celle de la Salutation angélique ;
et la grâce qu’elle nous y fait demander à Marie,
c’est celle de la persévérance finale,
c’est celle de prier pour nous maintenant
et à l’heure de notre mort.
Le Rosaire, qui n’est presque en entier
que la répétition de l’Ave Maria,
n’est, à proprement parler,
qu’une demande continuelle à Marie
de la persévérance finale.
Quelle confiance ne doit pas nous inspirer cette pensée
que la prière que nous aimons à répéter si souvent à la Mère de Dieu
aboutit à cette simple demande :
Priez pour nous,
pauvres pécheurs,
maintenant
et à l’heure de notre mort !
(Le Mois du Rosaire)