Méditation du jour
- 30 octobre
Le don de la persévérance finale”

Le recours à Marie

est particulièrement un moyen infaillible d’obtenir cette grâce.

Notre Mère céleste est toute-puissante

et toute bonne ;

et à ce double titre, nous sommes assurés d’acquérir par elle

cette haute faveur de Dieu.

L’Église elle-même ne nous invite-t-elle pas à la lui demander ?

Il n’est point de prière qu’elle place plus ordinairement sur nos lèvres, à l’honneur de la Reine du Ciel,

que celle de la Salutation angélique ;

et la grâce qu’elle nous y fait demander à Marie,

c’est celle de la persévérance finale,

c’est celle de prier pour nous maintenant

et à l’heure de notre mort.

Le Rosaire, qui n’est presque en entier

que la répétition de l’Ave Maria,

n’est, à proprement parler,

qu’une demande continuelle à Marie

de la persévérance finale.

Quelle confiance ne doit pas nous inspirer cette pensée

que la prière que nous aimons à répéter si souvent à la Mère de Dieu

aboutit à cette simple demande :

Priez pour nous,

pauvres pécheurs,

maintenant

et à l’heure de notre mort !


(Le Mois du Rosaire)


Samedi 13 décembre 2025
Ste Lucie,

vierge et martyre
3e classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la deuxième semaine de l’Avent

Ste Odile,

vierge,

patronne de l’Alsace


voir Le Martyrologe #90-4



Oraison - collecte
Exaucez-nous, ô Dieu, notre salut, et comme nous trouvons un sujet de joie dans la fête de la bienheureuse Lucie, Votre Vierge et Martyre, faites que nous goûtions les enseignements et la ferveur d’une pieuse dévotion. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Excitez nos cœurs, Seigneur, à préparer les voies de Votre Fils unique, afin que nous soyons rendus dignes de Vous servir avec des âmes purifiées par Son avènement. Lui qui vit et règne avec Vous, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née en Sicile, vers la fin du IIIe siècle, d’une noble famille, sainte Lucie, comme nous le rappelle par deux fois l’Évangile, se défit de tous ses biens en faveur des pauvres, et, lorsqu’elle ne posséda plus rien, elle se donna elle-même à Jésus.


Alors que les vierges folles négligeaient de remplir leurs vases de cette « huile de l’allégresse » dont nous parle l’Introït, sainte Lucie, dont le nom signifie lumière, attendit, sa lampe allumée à la main, c’est-à-dire avec l’âme remplie de la grâce, la venue de Son Époux.


« Les cœurs purs sont les temples de l’Esprit-Saint », déclara-t-elle à son juge. C’est cet Esprit, symbolisé aussi par « l’huile d’allégresse », comme le disent les cérémonies du Jeudi-Saint, qui assouplit et fortifia son âme de façon si miraculeuse que sainte Lucie résista jusqu’à la mort à ses bourreaux plutôt que de perdre le trésor de sa virginité.

Aussi, son nom brille-t-il au Canon de la Messe, répété chaque jour naguère par des milliers de prêtres qui glorifiaient Dieu à son sujet. Elle mourut en 303.


La lampe allumée à la main, c’est-à-dire l’âme en état de grâce, attendons en ce Temps de l’Avent, l’Époux qui va bientôt venir.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Priez Dieu dans les dangers de l’âme ; vous obtiendrez la victoire.

Méditation du jour
Confiance en Dieu dans les périls  suite

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