L’ÉPIPHANIE DU SEIGNEUR
6 janvier

Voyez rubrique : « Présentation générale » colonne de gauche (page d’accueil : cliquer sur l’image en-tête) puis « Une fête à préparer » : Une fête à vivre ce jour.

RÉSUMÉ :

Les documents anciens nous montrent que cette fête se célébrait en Orient dès avant le IIIe siècle et elle pénétra en Occident vers la fin du IVe siècle. Le mot « Épiphanie » signifie : manifestation.

Comme à Noël c’est le mystère d’un Dieu qui Se rend visible, mais ce n’est plus aux Juifs seulement qu’Il Se montre : « C’est aux Gentils qu’en ce jour Dieu révèle Son Fils ». Et Isaïe aperçoit, en une vision grandiose, l’Église figurée par Jérusalem, où « affluent les rois et les nations, la multitude des peuples qui habitent le bord des mers et la force des Gentils. Ils viennent de loin avec leurs nombreuses caravanes en chantant les louanges du Seigneur et en Lui apportant de l’or et de l’encens ».

« Les rois de la terre adoreront Dieu et les nations Lui seront soumises ».

L’Évangile montre la réalisation de cette prophétie. Alors que Noël célébrait l’hymen de la divinité avec l’humanité du Christ, l’Épiphanie célèbre l’union mystique des âmes avec Jésus. « Aujourd’hui l’Église est unie à son céleste Époux, car le Christ a lavé les crimes dans le Jourdain, les Rois-Mages accourent avec leurs présents aux noces royales et les convives boivent avec joie l’eau transformée en vin. Alléluia ».

C’est à Saint-Pierre, où se trouvent les reliques du chef de l’Église, que la liturgie célèbre l’entrée des païens dans l’Église. « Reconnaissons dans les Rois-Mages adorateurs les prémices de notre vocation et de notre Foi, et célébrons avec des cœurs pleins de joie les débuts de cette heureuse espérance : car, dès ce moment, nous avons commencé à entrer dans l’héritage céleste. » (Saint Léon)

Ancienne carte postale avec les trois Rois-Mages mobiles en relief (collection particulière)
Crèche manifestant la naïveté et la fraîcheur de la Foi simple des familles et le bon goût, naguère.Même collection que celle du jour de Noël.
Crèche manifestant la naïveté et la fraîcheur de la Foi simple des familles et le bon goût, naguère.
Même collection que celle du jour de Noël.

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L’Épiphanie de Notre-Seigneur dite fête des rois


Le mot Épiphanie veut dire manifestation. C’est qu’en effet, le 6 janvier, l’Église célèbre une triple manifestation de Jésus-Christ, qui, d’après certaines traditions, aurait eu lieu le même jour, quoique à différentes années. La fête de l’Épiphanie a donc trois objets : 1° la manifestation de la divinité du Sauveur aux Mages par l’étoile miraculeuse qui les conduisit à l’étable de Bethléhem ; 2° la manifestation de la divinité du Christ aux Juifs pendant son baptême, sur les bords du Jourdain ; 3° la manifestation de cette même divinité aux noces de Cana, où Jésus changea l’eau en vin.


Toutefois l’objet principal de cette fête, c’est bien la manifestation de la divinité de Jésus aux Mages et la vocation des peuples à la Foi Chrétienne. L’Évangile nous apprend comment les Mages, guidés par une étoile merveilleuse et plus encore poussés par l’Esprit de Dieu, entreprirent un long et pénible voyage à la recherche d’un roi nouveau-né ; il nous apprend aussi le trouble de la ville de Jérusalem à cette nouvelle, les craintes et les projets perfides d’Hérode ; il nous montre enfin les heureux voyageurs prosternés dans l’étable de Bethléhem, aux pieds d’un Enfant qu’ils regardent comme un être extraordinaire, qu’ils saluent comme un Roi et qu’ils adorent comme un Dieu, et auquel ils offrent des présents symboliques : l’or, l’encens et la myrrhe.


Quels étaient ces mages ? Des Orientaux. Quelles étaient leurs qualités ? C’étaient assurément des hommes remarquables, à la fois savants, rois, et probablement revêtus, chez leurs peuples respectifs, de la dignité sacerdotale.


La tradition en compte trois et les nomme Gaspar, Balthasar et Melchior. Ils représentaient, à la crèche du Sauveur, les trois branches de l’humanité : Melchior, les descendants de Sem ; Gaspar ceux de Cham, et Balthasar ceux de Japhet.


Élevons nos âmes au-dessus du fait historique et perçons les voiles du mystère. C’est aujourd’hui l’appel de tous les peuples à la Foi Chrétienne ; ce sont aujourd’hui les prémices du salut de toutes les nations. L’Église a bien lieu de chanter : « Lève-toi, brille dans toute ta splendeur, Jérusalem, voici la lumière du monde qui paraît, la gloire du Seigneur s’est levée sur ton enceinte ; lève les yeux, regarde, dilate ton sein, tout l’univers vient à toi ! ».


Allons avec les Mages à la crèche du Sauveur et offrons l’or de l’amour, l’encens de la prière, la myrrhe du sacrifice ; prosternons-nous devant Celui qui est à la fois un homme comme nous, notre Roi et notre Dieu.


Mercredi 17 septembre 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

Mémoire de l’Impression

des Sacrés Stigmates

sur le corps de saint François,

confesseur




Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous en prions, gardez Votre Église par l’assistance continuelle de Votre miséricorde ; et puisque, sans Vous, la faiblesse humaine ne peut que faillir, daignez, par Votre assistance, la préserver sans cesse de tout ce qui peut lui nuire, et la diriger vers ce qui est salutaire. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Impression des Sacrés Stigmates sur le corps de saint François :


Seigneur Jésus-Christ, qui, lorsque la charité se refroidissait dans ce monde, avez voulu, pour enflammer nos cœurs du feu de Votre amour, renouveler les sacrés stigmates de Votre passion dans la chair du bienheureux François, accordez-nous, s’il Vous plaît, que, par ses mérites et ses prières, nous portions continuellement la croix, et que nous fassions de dignes fruits de pénitence. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Deux ans avant sa mort, saint François d’Assise se retira sur le mont Alverne où il commença un jeûne de quarante jours en l’honneur de saint Michel Archange.

Or il advint qu’au milieu de sa méditation il vit comme un Séraphin qui avait six ailes aussi resplendissantes qu’enflammées et dont les pieds et les mains étaient cloués à une croix.


Sachant que l’état de souffrance est incompatible avec l’immortalité d’un esprit séraphique, il comprit alors qu’il deviendrait plus semblable à Jésus et porterait sa croix après Lui, non point par un martyre extérieur, mais par un mystique embrasement de l’amour divin.


Et pour que cet amour crucifié pût nous servir d’exemple à tous, cinq plaies semblables à celles de Jésus sur Sa croix se formèrent sur ses pieds, ses mains et son côté. De cette dernière le sang sortait avec abondance.


Cet événement fut si bien constaté dans la suite que Benoît XI voulut qu’on célébrât chaque année sa mémoire et Paul V, pour allumer au cœur des fidèles l’amour de Jésus en croix, étendit cette fête à l’Église entière.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Que la crainte des hommes ne vous fasse pas reculer en face du devoir.

Méditation du jour
La sanctification du dimanche  suite

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