OCTAVE DE LA NATIVITÉ
1er janvier

RÉSUMÉ :

La liturgie d’aujourd’hui célèbre trois fêtes.

La 1re est celle que les sacramentaires anciens désignent sous le titre de « Dans l’octave du Seigneur ». Jésus est né depuis huit jours. Aussi, la Messe fait de nombreux emprunts à celles de Noël.

La 2e fête nous rappelle, qu’après Dieu, c’est à Marie que nous devons Jésus. Aussi, célébrait-on autrefois en ce jour une seconde Messe en l’honneur de la Mère de Dieu dans la basilique de Sainte-Marie-Majeure.

Un vestige en subsiste dans l’Oraison, la Secrète, et la Postcommunion, tirées de la Messe votive de la Très Sainte Vierge et dans les Psaumes des Vêpres extraits de son Office.

La 3e fête, enfin, est celle de la Circoncision, célébrée dès le VIe siècle. Moïse imposait ce rite purificatoire à tous les jeunes Israélites le huitième jour après leur naissance.

C’était une figure du Baptême par lequel l’homme allait être circoncis spirituellement. « Vous voyez, dit saint Ambroise, que toute la suite de la loi ancienne a été l’image de l’avenir ; car la circoncision signifie l’expiation des péchés. Celui qui est circoncis spirituellement par le retranchement de ses vices, est jugé digne du regard du Seigneur ».

Aussi en parlant du premier sang divin que le Sauveur versa pour laver nos âmes, l’Église insiste sur la pensée du retranchement de ce qu’il y a de mauvais en nous :

« Jésus-Christ S’est donné Lui-même pour nous racheter de toute iniquité et nous purifier ». « Daignez, Seigneur, par ces célestes mystères nous purifier ». « Faites, Seigneur, que cette Communion nous purifie de nos péchés ».

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C’est dans ce jour béni que la terre voit couler les prémices du Sang divin qui doit purifier et sauver l’humanité déchue ; Jésus, le huitième jour après Sa Naissance, Se soumet à la Circoncision, et commence à souffrir pour nous.

La Circoncision était le signe de l’alliance faite autrefois par le Seigneur avec Abraham ; et le peuple juif, descendant de ce grand Patriarche, avait toujours été fidèle à cette pratique sacrée, considérée comme l’initiation au service du vrai Dieu. L’enfant, dans la loi ancienne, devenait enfant de Dieu par la Circoncision, comme il devient, d’une manière plus parfaite, enfant de Dieu dans la loi nouvelle par le Baptême.

Jésus, Fils de Dieu et la Sainteté même, n’avait nul besoin de Se soumettre à une loi dure et humiliante, faite pour les hommes pécheurs. Mais le double but de Sa venue sur la terre Lui fait accepter de grand cœur ce premier Sacrifice ; Il Se montre, en ce jour, à la fois, notre Sauveur et notre Modèle : Sauveur, Il inaugure l’œuvre de notre rédemption ; Modèle, Il nous apprend à aimer la loi de Dieu, à la garder fidèlement, à ne point chercher de vains prétextes pour excuser notre lâcheté et nos désobéissances, et à guérir notre orgueil par la pratique de l’humilité.

La Circoncision corporelle cache, du reste, pour le Chrétien, un beau et grand mystère, car elle est l’image de la Circoncision spirituelle qui consiste à circoncire notre cœur de toutes ses coupables affections, à détruire en nous le péché et les passions mauvaises et à vivre d’une vie surnaturelle.

C’est au jour de Sa Circoncision que l’Enfant de Bethléem reçoit le Nom de Jésus, qui signifie Sauveur. L’Ange Gabriel le Lui avait assigné à l’avance au jour de l’Annonciation : « Vous L’appellerez Jésus, car Il délivrera Son peuple de l’esclavage du péché ».

Qui dira la puissance de ce Nom incomparable, devant lequel tout genou doit fléchir, au Ciel, sur la terre et dans les enfers ; de ce Nom qui a opéré tant de merveilles, par lequel toute grâce vient à l’humanité, par lequel seul enfin le monde peut être sauvé !

Qui comprendra jamais les amabilités, la douceur de ce Nom, qui résume l’Amour infini de Dieu pour Sa créature ? Saint Bernard a dit de délicieuses paroles du saint Nom de Jésus : « Le Nom de Jésus, c’est du miel pour la bouche, une mélodie pour l’oreille, un ravissement pour le cœur ». Puisse-t-Il être toujours sur nos lèvres et dans notre cœur pendant la vie ! Puisse-t-Il être notre Espérance à l’heure de la mort.


Mercredi 26 novembre 2025
S. Silvestre,

abbé
3e classe

Temps après la Pentecôte

S. Léonard de Port-Maurice,

confesseur


S. Sirie (ou Cirice),

pape et confesseur


En Belgique :


S. Jean Berchmans,

confesseur


En Provence :


Ste Delphine,

vierge


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu très clément, qui avez appelé à la solitude le bienheureux Abbé Sylvestre, tandis qu’il méditait devant un tombeau ouvert la vanité de ce monde, et qui avez daigné l’orner des mérites d’une vie très sainte ; nous Vous supplions de faire que, méprisant à son exemple les biens de la terre, nous jouissions du bonheur d’entrer en participation avec Vous pour l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.


Mémoire de saint Pierre d’Alexandrie :


Dieu tout-puissant, regardez notre faiblesse ; et parce que le poids de nos péchés nous accable, fortifiez-nous par la glorieuse intercession du bienheureux Pierre, Votre Martyr et Pontife. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Sylvestre naquit de nobles parents à Osimo, dans la Marche d’Ancône. Son rare mérite engagea les chanoines de la cathédrale d’Osimo à l’associer à leur dignité.


Assistant un jour aux funérailles d’un homme illustre, son parent, et considérant dans le cercueil découvert le cadavre hideux de cet homme autrefois remarquable par sa beauté, il se dit : « Je suis aujourd’hui ce qu’il fut ; un jour je serai ce qu’il est ».


Aussitôt il quitta tout et se retira dans un désert où il s’adonna à la pénitence et à la méditation.

« Il éleva plus tard à Monte-Fano, dit le Bréviaire Romain, une église en l’honneur du très saint Père Benoît qui lui conseilla dans une vision de fonder un ordre religieux dont il lui indiqua la règle et l’habit. C’est l’Ordre des Sylvestrins ».


Cette branche de l’Ordre bénédictin se propagea en peu de temps et comptait déjà vingt-cinq maisons en Italie, lorsque son saint Fondateur mourut en 1267, à l’âge de quatre vingt-dix ans.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Priez pour la destruction des hérésies et pour le retour à l’unité des églises d’Orient.


« Une Messe vaut plus que tous les trésors du monde. » (S. Léonard de Port-Maurice)


Méditation du jour
Préparons notre Éternité  suite

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