N° 1645-1646
LE VATICAN AUJOURD’HUI ET L’ÉVANGILE

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C’est dimanche dernier, jour consacré aux Missions institué par le Pape Pie XI en 1926, que les mauvaises nouvelles se sont accumulées.

D’abord les horreurs dans l’Irak, de si antique chrétienté, « délivré » naguère par les étatsuniens de la tyrannie où vivaient (presque…) tranquillement plus de deux millions de Chrétiens avec un premier ministre catholique. On annonce aujourd’hui 400 000 survivants mais plus pour longtemps : leur massacre dans le Nord du pays et leur fuite sont ce qu’il y a de plus horrible. Mais il vaut mieux protéger dans nos pays riches des voleurs qui menacent des policiers mis ensuite en examen pour avoir réagi en légitime défense… Sans parler de la « générosité de la France » qui vient d’accepter d’accueillir quelques centaines de ces Chrétiens irakiens. Mais pour en faire quoi ? Comme les Harkis après la guerre d’Algérie ? Abandonnés en Algérie et massacrés ? Abandonnés en France où ils s’étaient réfugiés ? Ils ont été assez nombreux à être accueillis, dans des camps organisés par tel religieux traditionaliste qui en convertit plusieurs, pour être récupérés trente ans plus tard par l’État qui les avait lâchés… Aujourd’hui, ce même religieux propose d’accueillir quelques familles avec leur clergé, mais l’État s’y est opposé… Ils doivent être pris en main par la nation apostate ou laissés à ces « œuvres » qui n’ont plus rien de catholique.



MANIFESTATIONS, FAMILLE ET VATICAN

Ensuite, il y a eu ces horreurs venues du Vatican. Tandis que de braves gens, nombreux, très nombreux même, presque tous Catholiques mais qui ne doivent surtout pas le dire pour rester « crédibles », manifestent sottement à Paris (et ailleurs) pour n’être pas entendus… La radio annonce la veille : « Les organisateurs de la manifestation “pour défendre la famille” attendent une centaine de milliers de manifestants ». Le soir la presse unanime, et reproduite à l’étranger, annonce le résultat : 70 000 personnes se sont mobilisées ! Voyez-vous le double avantage ? D’abord un résultat mesquin, un échec. Deuxième avantage, il y avait d’après la presse moins de monde qu’attendu ! Pourtant la précédente manifestation avait réuni un million de naïfs, et celle qui vient de se dérouler en fait 500 000. Mais peu importe… C’est pas beau l’information journalistique ? Et les gouvernants sont rassurés et se moquent éperdument de ces imitateurs de syndicalistes agitateurs. Donc, tandis que de braves gens s’agitent, au Vatican un synode traite pendant quinze jours de la question familiale. Formidable ! Là au moins ils seront entendus ces batteurs de pavé catholiques. Au programme : l’accueil des divorcés-remariés pour la réception des Sacrements ! Aux orties le « Ce que Dieu donc a uni, que l’homme ne le sépare point » (Marc, X, 9) puisqu’on va les justifier. Le principe en est : « La doctrine des degrés de communion, formulée par le Concile Vatican II, confirme la vision d’une manière articulée de participer au Mysterium Ecclesiæ de la part des baptisés » (N° 18). Après l’inévitable charabia conciliaire, l’horreur satanique toujours dans ce document de synthèse : « Synod14 - Onzième Congrégation générale : Relatio post disceptationem du Rapporteur Général, le Cardinal Péter Erdő, 13.10.2014 » : « N° 50. Les personnes (…) [aux mœurs de Sodome si sévèrement condamnées par Dieu] ont des dons et des qualités à offrir à la communauté chrétienne : (…) ». Faudra-t-il continuer à entendre de pareilles énormités encore longtemps ? Et les ralliés ? Contents, n’est-ce pas ?



PAUVRES RALLIÉS DÉSEMPARÉS

Oui, je sais, ils essaient de se rassurer, les ralliés : le synode a refusé ce texte « à cause des évêques traditionalistes » (!) déclare la presse. En précisant toutefois qu’il s’agit d’une étape voulue par JP IV (successeur de JP III, lui-même successeur de JP II, pour assurer la continuité de vaticandeux), qui sera reprise et développée dans un an, et c’est JP IV qui décidera évidemment… Il faut dire que si pendant des siècles il n’y a pas eu de Papes canonisés, les conciliaires s’auto-satisfont allègrement en étant assurés que vaticandeux est la vraie sainteté et on canonise à bout portant…

Tout cela au fond nous rassure : notre analyse des actes depuis un demi siècle à la lumière de la doctrine catholique est une fois de plus ratifiée par les faits constatés par tous.

Et c’est donc ce dimanche dernier — le dimanche des Missions (avec les bases nécessaires au salut à donner aux futurs évangélisés), ainsi que ce que disait le Pape et docteur saint Grégoire-le Grand, reproduit dans les Notes tirées du sermon — que nous lisions l’Évangile de la parabole des invités aux noces du fils du roi. Quelle somptueuse illustration de la situation actuelle. (Voir BULLETIN DOMINICAL N° 1644 du 19 octobre 2014). La contradiction, si flagrante dans tant d’aspects divers avec ce qui se raconte aujourd’hui, est terrifiante. Le tout avec tant de « beaux sentiments » qui n’ont strictement rien à faire dans ce genre de débat doctrinal et moral. Usquequo Domine ! Oui, jusqu’à quand supporterez-Vous cela, mon Dieu ?

FÊTE DU CHRIST-ROI

Le dernier dimanche du mois d’octobre

La statue de 75 tonnes mesure 12 mètres (hors socle).

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Statue du Christ, Roi des sociétés, au sommet d’un couvent construit en 1950 à 13 km de Beyrouth (Liban)  et dominant la côte. La colline s’appelle « Ruines des rois ».
Statue du Christ, Roi des sociétés,
au sommet d’un couvent construit en 1950
à 13 km de Beyrouth (Liban)
et dominant la côte.
La colline s’appelle « Ruines des rois ».



Le Christ est roi. Certes ! Non seulement au Ciel, mais aussi sur la terre qui fait partie de Son domaine. Il en est le Maître puisque le Créateur de tout l’univers. Sa Royauté n’est pas celle du monde (dont le prince est déjà jugé puisqu’il s’agit du démon lui-même). Mais Il nous laisse L’introniser chez nous librement, sur nos sociétés, pour notre bien.

Pour nous aider à méditer

Le Mariage est un grand sacrement (…) ; il est honorable à tous, en tous et en tout, c’est-à-dire en toutes ses parties. (…) en tout, car son origine, sa fin, ses utilités, sa forme et sa matière sont saintes. (…) Au point que la conservation du bien du mariage est extrêmement importante à la république, car c’est sa racine et la source de tous ses ruisseaux. (Saint François de Sales, Introduction à la vie dévote, III, 38)

Recommandation spirituelle de la semaine

Nous entrons dans le mois consacré aux âmes du Purgatoire. Nous n’avons pas une idée suffisamment formée des souffrances de ces âmes bénies car sauvées (elles ont quitté leur corps en état de grâce). C’est qu’il s’agit de purger les fautes pardonnées mais non expiées (ou seulement en partie). C’est que les pénitences au temps de la Miséricorde (sur terre) ne sont rien au regard de celles dans le temps de la Justice (après la mort). Alors prions pour elles.


Jeudi 12 septembre 2024
Le Saint Nom de Marie
3e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Nous Vous en prions, ô Dieu tout-puissant, accordez à Vos fidèles, qui mettent leur joie dans le nom et la protection de la très Sainte Vierge Marie, d’être par un effet de sa maternelle intercession, préservés de tous les maux sur la terre, et d’arriver dans le Ciel aux joies de l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
  • On lit au début du Martyrologe romain de ce jour :


    « La fête du très saint Nom de la bienheureuse Marie, instituée par ordre du souverain pontife Innocent XI, en action de grâces de la victoire éclatante remportée en ce jour sur les Turcs, devant Vienne en Autriche, par la protection de la Vierge. »

De même que quelques jours après Noël on célèbre le Saint Nom de Jésus, ainsi après la fête de la Nativité de Marie, on glorifie son Saint Nom.

Huit jours après la naissance de la Vierge comme cela se pratiquait chez les Juifs, ses saints Parents, inspirés de Dieu, disent saint Jérôme et saint Antonin, l’appelèrent Marie.

Aussi, au cours de l’Octave de la Nativité, la liturgie a-t-elle une fête qui nous fait honorer ce saint Nom.


L’Espagne, avec l’approbation que lui donna Rome, en 1513, fut la première à la célébrer, et en 1683, elle fut étendue par le Bienheureux Innocent XI à toute l’Église pour remercier Marie de la victoire que Jean Sobieski, roi de Pologne, venait de remporter contre les Turcs qui assiégeaient Vienne et menaçaient l’Occident.

« Le nom de la Vierge, dit l’Évangile, était Marie ».

« Le nom hébreu de Marie en latin Domina, signifie Dame ou Souveraine ; en effet l’autorité de son Fils Dominateur du monde la constitue Souveraine de fait et de nom dès sa naissance ».


Aussi, comme nous appelons Jésus Notre-Seigneur, nous disons de Marie qu’elle est Notre-Dame.

Prononcer son Nom, c’est affirmer sa toute-puissance.

Offrons le saint Sacrifice à Dieu pour honorer le très saint Nom de Marie et obtenir par sa prière d’éprouver en tous lieux sa protection sur nous.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Que sur vos lèvres le Nom de Marie revienne sans cesse, et toujours avec respect.

Méditation du jour
Le saint Nom de Marie  suite

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