N° 1725 8-5-2016
LES LAPINS… ENCORE EUX !…

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Vers la même époque, l’année dernière (Voir Bulletin Dominical N° 1667 du 29 mars 2015), j’indiquais cette coutume anglaise de « sacrer » chaque année un nouvel « évêque » parmi de jeunes adolescents choisis dans la chorale de la cathédrale de Hereford. Fantaisie moyenâgeuse reprise par la secte anglicane depuis 1973 : chaque année, un nouvel « évêque ». Et cela se fait dans différents « diocèses anglicans ». Comme pour les lapins australiens ? qui viennent de nous donner par anticipation un nouveau poisson d’avril ? (On était juste à la veille du 1er avril).


Cette année encore donc, un nouveau « boy-bishop ». Mais on se lasse vite… Alors une nouveauté est annoncée : « L’année prochaine le choix se fera parmi les filles de la chorale… ».


Nos lapins australiens suivront-ils le mouvement ? En tous cas, chez certains (qui continuent à reconnaître JP IV comme vrai pape mais lui refusent énergiquement leur ralliement) la chose est à nouveau avérée : les lapins se multiplient et sur différents continents : après l’Europe (en France l’année dernière), c’est l’Amérique (au Brésil cette année). Mieux que les lapins : ils se multiplient tout seuls car un seul « évêque » suffit pour en faire d’autres.

LE SYNDROME DES LAPINS AUSTRALIENS

  • UNE ESPÈCE INVASIVE : LE LAPIN AUSTRALIEN

  • LE SYNDROME DES LAPINS AUSTRALIENS

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UNE ESPÈCE INVASIVE : LE LAPIN AUSTRALIEN


C’est l’intitulé d’un document australien concernant une calamité déjà ancienne. « En 1859, Thomas Austin, un britannique amateur de chasse du sud de l’Australie et nostalgique de son pays, importe de Grande-Bretagne 12 couples de lapins. 50 ans plus tard, on en compte 600 millions qui ont colonisé 60% du territoire ».


LE SYNDROME DES LAPINS AUSTRALIENS


Le lapin, après avoir été introduit en Australie, y a fait des ravages considérables. C’est ce phénomène que je désigne comme étant le syndrome des lapins australiens, afin de manifester ce libertinage, cette multiplication, et les conséquences navrantes.


Chez les modernistes le nombre des « évêques » a plus que doublé depuis vaticandeux : plus de cinq mille aujourd’hui. Chez les opposants (la gamme est tellement vaste, depuis les plaisantins ridicules jusqu’aux intégroïdes très sûrs d’eux) leur dénombrement relève du tour de force. Plus de cinq cents repérés au moment de vaticandeux, plus d’un millier certainement aujourd’hui. Mais je n’ai trouvé aucun chiffre actuel significatif. En revanche, au Vatican, on s’inquiète de « l’augmentation du nombre de faux évêques ».


« Ce sont quelques lapins échappés de leur enclos suite à un incendie qui vont être à l’origine d’une des pires catastrophes qu’ait connu l’Australie. Contrairement à l’Europe, les lapins ne rencontrent en Australie aucun ennemi naturel. Faisant preuve d’une remarqua- ble faculté d’adaptation aux conditions climatiques locales, ils se multiplient sans limite ».

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Je n’ose expliciter la comparaison, frappante… enclos (de l’Église), incendie (vaticandeux), pire catastrophe (cette partie du traditionalisme égarée dans des conceptions doctrinales fausses, imaginées pour leur propre justification), multiplication sans limite (« les mains » de ces évêques-sans-mandat-pontifical « qui les démangent », l’expression est authentique, et provient de l’un de ces « évêques diminués », même remarque…).


LE LAPIN, UN INTRUS IMPOSSIBLE À CHASSER


Après plusieurs erreurs dans le choix des moyens pour les combattre, chasse, explosif, pièges, poison (excommunications, offres de ralliement, mépris…), et même le renard, en vain. « Dans les années 1950, alors que le lapin semble incontrôlable, les australiens mettent donc au point une méthode radicale : la myxomatose. Ce virus mortel est “construit” sur mesure pour le lapin de Garenne ». Succès provisoire… Disons que la mixomatose ne s’est pas encore mise en route dans la crise de l’Église.

NOTRE-DAME DE FATIMA

Reine de la paix,

donnez au monde la

paix dans la vérité et

dans la justice du

Christ !

PIE XII

Timbre-poste émis par Macau, dépendance du Portugal, identique à celui émis en Angola

en 1951 à l’occasion de la clôture de l’année sainte et en l’honneur de N.-D. de Fatima.

Pour nous aider à méditer

Le plus agréable séjour et le meilleur aliment pour l’enfant : c’est le sein et le lait de sa mère ; car bien qu’il y ait de plus beaux seins et de meilleurs laits, si est ce que pour lui il n’y en a point de plus propre ni de plus aimable.

(S. François de Sales, Les vrais entretiens spirituels, I).


Notes tirées du sermon

Comme on a perdu tout sens et bon sens, jusque dans le vocabulaire (en cela c’est cohérent…), comment comprendre l’authentique enseignement de l’Église, comment se comprendre entre ceux supposés parler la même langue mais dont les mots n’ont plus la même signification, comment s’étonner conséquemment du peu de portée des arguments solides qu’on voudrait utiliser pour convaincre des intelligences devenues imbecilles (c’est du latin… mais qui indique l’évolution des esprits : du latin « faible » au français « stupide »…). Ainsi la notion de patrie, si belle et constitutive de notre être même. Que de dérives et finalement quel rejet pur et simple.

Saint François de Sales, dans l’exemple de la vie religieuse et parlant de ses religieuses, nous en indique la portée et les nuances : « Les Filles de la Visitation parleront toujours très humblement de leur petite Congrégation, et préféreront toutes les autres à icelle quant à l’honneur et estime ; et néanmoins la préféreront aussi à toute autre quant à l’amour, témoignant volontiers, quand il se présentera l’occasion, combien agréablement elles vivent en cette vocation ». C’est tellement élémentaire que notre saint Docteur illustre en élargissant son propos : « Ainsi les femmes doivent préférer leurs maris à tout autre, non en honneur, mais en affection ; ainsi chacun préfère son pays aux autres, en amour non en estime, et chaque nocher chérit plus le vaisseau dans lequel il vogue que les autres, quoique plus riches et mieux fournis ».


Et avec détermination de conclure : « Avouons franchement que les autres Congrégations sont meilleures, plus riches et plus excellentes, mais non pas pourtant plus aimables ni désirables pour nous, puisque Notre Seigneur a voulu que ce fut notre patrie et notre barque ». C’est là où Dieu nous a placés qu’est notre vraie place. Comment s’étonner alors que sainte Jeanne d’Arc ait déclaré qu’elle aimait bien les Anglais, mais chez eux ?


Les frontières (maison, village ou pays) n’ont peut-être pas un caractère absolu, mais une consistance bien réelle qui doit être respectée et défendue.


Recommandation spirituelle de la semaine

Poursuivons notre neuvaine au Saint-Esprit pour implorer Ses Lumières.


Mercredi 27 août 2025
S. Joseph Calasanz,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par saint Joseph, Votre Confesseur, avez daigné pourvoir Votre Église d’un nouveau secours pour former la jeunesse à la science et à la piété ; faites, nous Vous en prions, qu’aidés de son exemple et de son intercession, nous puissions agir et enseigner de manière à mériter les éternelles récompenses. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église qui vient de célébrer la fête de l’Assomption honore aujourd’hui un Saint qui voua à la Vierge un culte tout spécial.


Saint Joseph Calasanz naquit en Aragon, d’une famille noble, et donna dès sa jeunesse des marques de charité envers les enfants.

Alors qu’il étudiait la théologie à Valence, il eut à se défendre des séductions d’une femme puissante et noble et fit le vœu d’entrer dans les saints Ordres.

Devenu prêtre, il apprit par révélation divine qu’il était destiné à instruire et à former à la piété les enfants et surtout les enfants pauvres.


Il fonda alors l’Ordre des Pauvres Clercs réguliers des Écoles Pies de la Mère de Dieu. Comme Jésus il fit venir à lui les petits enfants et leur enseigna la crainte de Dieu. L’Évangile de la Messe nous redit la consolante parole du Maître : « Quiconque reçoit en Mon Nom un de ces petits, c’est Moi qu’il reçoit ».


« Malgré les sollicitudes du gouvernement général de son Ordre, dit le Bréviaire, et bien qu’il continuât de travailler de tout son pouvoir au salut des âmes, jamais il ne cessa d’instruire les enfants, surtout les indigents. Balayer leurs classes et les reconduire chez eux lui était habituel ».

Il persévéra pendant cinquante-deux ans, même étant malade, dans ces admirables pratiques de patience et d’humilité.


Saint Joseph Calasanz mourut à 92 ans, l’an 1648.


Saint Joseph Calasanz a fondé la première école publique gratuite de toute l’Europe à Rome en 1597. Le pape Pie XII l’a proclamé patron des écoles populaires chrétiennes en 1948.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez ce mot du saint de ce jour : « Qui fait du bien aux pauvres fait du bien à Jésus-Christ ».

Méditation du jour
La créature en face des Perfections de son Créateur  suite

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