ASSOMPTION
15 août
L’Assomption et le Couronnement de gloire

de Notre-Dame au Ciel

  • Résumé ;

  • Récompense de la sainte vie terrestre ;

  • Les Processions en ce jour ;

  • La Sainte Vierge est-elle morte ?

  • Définition du Dogme de l’Assomption.

« Les Très Riches Heures du duc de Berry » (1416)
Le Couronnement de la Très Sainte Vierge Marie entrée dans la gloire éternelle.
Le Couronnement de la Très Sainte Vierge Marie entrée dans la gloire éternelle.

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RÉSUMÉ :

En cette fête, qui est la plus ancienne et la plus solennelle du Cycle Marial (VIe siècle au moins), l’Église convie tous ses enfants à unir, dans le monde catholique tout entier, leur joie et leur reconnaissance à celles des Anges qui louent le Fils de Dieu parce que Sa Mère est entrée en ce jour, en corps et en âme, dans le Ciel.

Le 11 novembre 1950, Pie XII définissait le dogme de l’Assomption. Il proclamait ainsi solennellement que la croyance selon laquelle la Sainte Vierge Marie, à l’achèvement de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme dans la gloire du Ciel, fait réellement partie du dépôt de la Foi, reçu des Apôtres.

« Bénie entre toutes les femmes » en raison de sa maternité divine, la Vierge Immaculée, qui avait eu dès sa conception le privilège d’échapper au péché originel, ne devait pas connaître non plus la corruption du tombeau.

Pour éviter toute donnée incertaine, le Pape s’est abstenu de préciser la manière et les circonstances de temps et de lieu où l’Assomption a dû se faire : seul le fait de l’Assomption de Marie, corps et âme, dans la gloire du Ciel, est l’objet de la définition.


RÉCOMPENSE DE LA SAINTE VIE TERRESTRE

C’est dans la basilique de Sainte-Marie-Majeure à Rome que se célébrait à Noël le mystère qui est le point de départ de toutes les gloires de la Vierge et l’Assomption en est l’aboutissement.

Marie porta en elle l’humanité de Jésus à Son entrée dans ce monde et en cette fête c’est Jésus qui reçoit à Son tour le corps de Marie au Ciel. Admise à jouir des délices de la contemplation éternelle, la Mère a choisi aux pieds de son divin Fils la meilleure part qui ne lui sera jamais ôtée.

Le Verbe S’est incarné dans le sein de la Vierge, et maintenant, dans les splendeurs de la céleste Sion, Il la remplit des délices de la vision béatifique.

Comme sainte Marthe, l’Église sur terre se livre aux sollicitudes que nécessite la vie présente.

LES PROCESSIONS EN CE JOUR

Une procession fut toujours attachée à la fête de l’Assomption.

À Jérusalem elle était formée par les nombreux pèlerins qui venaient prier près du tombeau supposé de la Vierge, dans la Vallée de Josaphat, non loin du Mont des Oliviers, et contribuèrent ainsi à l’établissement de cette solennité.

Le clergé de Constantinople faisait de même une procession à la fête du Repos (ou de la Dormition) ou de l’Assomption de Marie. C’est qu’une autre tradition veut que la Sainte Vierge soit morte à Éphèse où elle aurait aussi son tombeau.

À Rome, du VIIe au XVIe siècle, le cortège papal, où prenaient place les représentants du Sénat et du peuple, allait en ce jour de l’église de Saint-Jean-de-Latran à celle de Sainte-Marie-Majeure. C’est ce qu’on appelait faire la Litanie.

En France, la procession qui se fait le 15 août après les Vêpres a pour but de rappeler la Consécration qu’en 1638, à pareil jour, Louis XIII fit à Marie de sa personne, de sa famille et de son royaume et nous permet de ratifier ce vœu, qui doit nous attirer la protection toute-puissante de la Vierge.

LA SAINTE VIERGE EST-ELLE MORTE ?

Pour ce qui est du décès de notre Reine, il n’en faut nullement douter : elle était digne de ne point mourir ; mais elle n’a pas laissé de goûter la mort : le glaive de douleur prédit par le vieillard Siméon a bien transpercé son Cœur au pied de la Croix dans une mort mystique.

Et il est vrai que quelques Pères de l’Église ont, autrefois, témoigné n’être pas assurés d’une mort réelle et n’en vouloir rien déterminer, comme saint Épiphane, sur l’Hérésie LXXVIIIe ; il dit qu’il ne veut point décider si la Mère de Dieu a passé par la mort, ou si elle est demeurée immortelle.

DÉFINITION DU DOGME DE L’ASSOMPTION

Le Pape Pie XII a, de façon surnaturelle, maintenu la porte ouverte sur cette question dans le dogme de l’Assomption car les raisons de convenance peuvent aller dans les deux sens.

Constitution Apostolique Munificentissimus Deus :

« (…)

« C’est pourquoi, après avoir adressé à Dieu d’incessantes et suppliantes prières et invoqué les lumières de l’Esprit de Vérité, pour la gloire du Dieu Tout-Puissant qui prodigua Sa particulière bienveillance à la Vierge Marie, pour l’honneur de Son Fils, Roi immortel des siècles et Vainqueur de la mort et du péché, pour accroître la gloire de Son auguste Mère et pour la joie et l’exultation de l’Église tout entière, par l’Autorité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux Apôtres Pierre et Paul et par la Nôtre, Nous proclamons, déclarons et définissons que c’est un dogme divinement révélé que Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste.

« Definimus divinitus revelatum dogma esse : Immaculatam Deiparam semper Virginem Mariam, expleto terrestris vitæ cursu, fuisse corpore et anima ad cœlestem gloriam assumptam.

« (…) »

Donné à Rome le 1er novembre 1950.


Jeudi 25 décembre 2025
FÊTE DE NOËL,

NATIVITÉ DU SEIGNEUR


(Cliquez sur le nom de la fête

pour accéder à sa page)
1re classe avec Octave

Temps de Noël

Mémoire de sainte Anastasie,

martyre

à la Messe de l’Aurore



Oraison - collecte
Accordez, Dieu tout-puissant, que la nouvelle naissance de Votre Fils unique dans la chair nous délivre, nous que l’antique esclavage retient encore captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
On lit au Martyrologe Romain :


Depuis la création du monde, quand Dieu au commencement tira du néant le ciel et la terre, l’an cinq mille cent quatre vingt dix neuf ;

depuis le déluge, l’an deux mille neuf cent cinquante-sept ;

depuis la naissance d’Abraham, l’an deux mille quinze ;

depuis Moïse et la sortie du peuple d’Israël de la terre d’Égypte, l’an quinze cent dix ;

depuis le sacre du roi David, l’an mille trente deux ;

dans la soixante cinquième des semaines d’années prédites par le prophète Daniel ;

dans la cent quatre vingt quatorzième olympiade ;

dans la sept cent cinquante deuxième année de la fondation de Rome

et la quarante deuxième année de l’empire d’Octavien Auguste ;


tout l’univers reposant dans la paix ;


au sixième âge du monde,

Jésus-Christ,

Dieu éternel,

et Fils du Père éternel,

voulant sanctifier le monde par Son miséricordieux avènement,

ayant été conçu du Saint Esprit,

et neuf mois s’étant écoulés depuis Sa conception,

naît à Bethléem de Juda,

fait homme de la Vierge Marie :


La Nativité de Notre Seigneur Jésus Christ selon la chair.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Appliquez-vous à acquérir et à développer en vous les vertus dont Jésus vous donne l’exemple dans Sa naissance : l’humilité, le détachement, l’esprit de pauvreté.


Méditation du jour
Ce que notre rachat a coûté au Christ  suite

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