Fête du Cœur Eucharistique de Jésus

Cette fête se célèbre en certains lieux (voir au Propre à certains lieux, P.A.L., à la fin des Missels), le jeudi après la fête du Sacré-Cœur).

  • La fête du Cœur Eucharistique de Jésus, se célèbre après la fête du Sacré-Cœur, le jeudi, qui est le jour de l’Institution du Saint Sacrement de l’Eucharistie, le Jeudi Saint.

Cette année 2024 : jeudi 13 juin.

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CERTITUDE

Une lourde incertitude

pèse en ce moment

sur les âmes.

De quoi demain sera-t-il fait ?

Dans tous les domaines,

il semble qu’il y ait des raisons

d’appréhender le pire.

Ô Cœur Eucharistique de Jésus,

Cœur de Celui qui dort

mais qui veille toujours ;

nous savons,

nous,

que Vous êtes là,

tout proche dans la barque,

avec nous !

Préservez-nous du doute,

du manque de confiance

et de Foi

qui Vous attristent

et ne nous soulagent pas.

En réalité, ce qui s’écroule,

c’est le monde

que les hommes ont prétendu fabriquer

sans tenir compte

de Votre Évangile ;

c’est la contrefaçon

et la caricature

de la Cité de Dieu.

C’est pour la construction

d’un monde nouveau

dont Vous serez seul Roi,

ô Cœur Eucharistique de Jésus,

que les âmes ferventes

se rassemblent autour de l’Eucharistie

et du Sacerdoce.

Elles comprennent

que notre société en péril

a besoin aujourd’hui

comme jadis

d’une grande marque d’amour…,

et elles rêvent,

nourries d’une vraie dévotion

au Cœur qui donne l’Hostie,

de se consacrer,

de s’immoler,

de se donner à leur tour

pour que Votre règne

arrive enfin.

Cet espoir les anime

et leur donne la certitude

et la joie.


Mardi 24 juin 2025
NATIVITÉ DE S. JEAN-BAPTISTE

précurseur du Messie
1re classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui nous avez rendu ce jour vénérable par la Nativité du bienheureux Jean, accordez à Votre peuple la grâce des joies spirituelles, et dirigez les âmes de tous les fidèles dans la voie du salut éternel. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
« Prophète du Très-Haut », saint Jean est figuré par Isaïe et Jérémie ; mieux qu’eux encore, il fut consacré dès le sein de sa mère pour annoncer Jésus et préparer les âmes à Sa venue.

L’Évangile nous retrace les prodiges qui marquèrent sa naissance. Zacharie impose à son enfant le nom que saint Gabriel lui a apporté du Ciel et qui signifie : Le Seigneur a fait grâce. Il recouvre aussitôt la voix et, rempli de l’Esprit-Saint, il prédit les grandeurs de son fils : « Il ira devant la face du Seigneur pour donner au peuple la connaissance du salut ».


L’Ange Gabriel avait annoncé à Zacharie que « beaucoup se réjouiraient de la naissance de saint Jean-Baptiste ». Ce ne furent pas seulement, en effet, « les voisins et les parents d’Élisabeth », qui fêtèrent cet événement, mais chaque année, au jour de l’anniversaire, l’Église toute entière convie ses enfants à partager cette sainte joie. Elle sait que la nativité « de ce Prophète du Très-Haut » en cette Noël d’été est intimement liée à l’avènement du Messie.


À partir de la fête de la Nativité de saint Jean, les jours décroissent, car le soleil ayant atteint le point culminant de sa course annuelle, se remet à descendre. Au contraire, la fête de la Nativité du Sauveur, dont celle-ci est le prélude, marque l’époque où le soleil recommence à monter sur son orbite.

Le Précurseur doit s’effacer devant Jésus qui est la vraie lumière des âmes. « Il faut qu’il croisse, dit saint Jean, et que je diminue ». Les solstices étaient l’occasion de fêtes païennes où l’on allumait des feux pour honorer l’astre qui nous donne la lumière. L’Église christianisa ces rites en y voyant un symbole de saint Jean qui était « une lampe ardente et brillante ». Aussi « encouragea-t-elle ce genre de manifestation qui correspondait si bien au caractère de la fête. Les feux de la Saint-Jean complétaient heureusement la solennité liturgique ; ils montraient unies dans une même pensée l’Église et la cité terrestre » (Dom Guéranger).


Le nom du Précurseur est inscrit au Canon de la Messe en tête de la 2e liste. On célébrait autrefois, au jour de sa fête, trois messes en son honneur, et nombreuses étaient les églises qui lui étaient dédiées. Les parents aimaient de même à donner son nom à leurs enfants. Paul diacre, moine du Mont-Cassin et ami de Charlemagne, avait composé en l’honneur de saint Jean-Baptiste l’hymne : « Ut queant laxis ».


Au XIIIe siècle, le moine bénédictin Guy d’Arezzo remarqua que les notes chantées sur les syllabes initiales formaient la série des six premiers degrés de la gamme. Il désigna chaque degré par la syllabe correspondante : (Ut, ré, mi, fa, sol, la, si) et facilita beaucoup par là l’étude des intervalles musicaux.

Ut queant laxis (do)

resonare fibris. (ré)

Mira gestorum (mi)

famuli tuorum. (fa)

Solve polluti (sol)

labii reatum. (la)

Sancte Johannes. (si)

« Afin que vos serviteurs puissent chanter à pleine voix les merveilles de vos œuvres, purifiez leurs lèvres souillées, ô saint Jean ».

Zacharie, faisant savoir qu’il voulait appeler son fils Jean, avait aussitôt retrouvé l’usage de la parole ; et voici qu’une hymne composée en l’honneur du Prophète dont la voix retentit au désert, devient l’instrument d’un nouveau progrès dans l’art musical.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Remerciez Dieu souvent des grâces de choix dont Il vous a prévenu dès votre apparition dans ce monde.

Méditation du jour
Le Précurseur reconnaissant le Sauveur du monde  suite

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