S. Corneille
16 septembre

RÉSUMÉ :

Saint Corneille était romain et exerça le souverain pontificat sous les empereurs Gallus et Volusien. Il eut à combattre Novatien le premier des antipapes.

Il enleva des catacombes les corps des Apôtres saint Pierre et saint Paul, pour les transférer respectueusement dans les lieux où ils avaient été martyrisés. Les empereurs l’arrêtèrent, et il eut la tête tranchée en 258.

Saint Cyprien était avocat de Carthage, lorsqu’il se convertit au christianisme. Peu après il fut élevé au sacerdoce et sacré Évêque de Carthage.

« Il serait superflu, dit saint Jérôme, de parler de son génie, puisque ses œuvres sont plus brillantes que le soleil ».

Cet illustre Père de l’Église latine représente l’une des périodes les plus tourmentées de l’Église d’Afrique. Il endura le martyre cinq ans après saint Corneille, et le jour où l’on fit la translation de ce Saint Pape à Rome.

Aussi la liturgie unit-elle leurs deux noms au Canon de la Messe (1re liste).

  • VOIR : Saint Cyprien évêque de Carthage et martyr, fêté le même jour.

1509

Saint Corneille, Romain, investi du souverain pontificat, du temps des empereurs Gallus et Volusien, transféra, avec l’aide de Lucine, très sainte femme, les corps des Apôtres Pierre et Paul des catacombes dans un lieu mieux disposé. Lucine plaça le corps de saint Paul dans son domaine, sur la route d’Ostie, près du lieu où il avait été frappé du glaive. Saint Corneille déposa le corps du Prince des Apôtres non loin de là, au lieu où il avait été crucifié. Ces faits furent dénoncés aux empereurs, et le Pontife fut accusé de multiplier le nombre des Chrétiens. Les empereurs l’envoyèrent en exil à Centumcellæ (Civitavecchia) ; c’est là qu’il reçut de saint Cyprien, Évêque de Carthage, des lettres de consolation.

Comme l’un et l’autre continuaient cet échange de charitables devoirs, les empereurs, le prenant en mauvaise part, mandèrent à Rome saint Corneille, comme coupable de lèse-majesté, le firent frapper de fouets plombés et lui ordonnèrent de sacrifier à une idole de Mars. Comme il repoussait avec indignation une telle impiété, il eut la tête tranchée le 18 des calendes d’octobre. La bienheureuse Lucine, aidée des Clercs, l’inhuma dans la catacombe de son domaine, près du cimetière de Callixte. Il vécut environ deux ans dans l’exercice de son pontificat.


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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