Présentation générale
Présentation générale

  • De la difficulté d’écrire, de lire, de comprendre, d’interpréter.

  • De la nécessité d’un interprète authentique pour une compréhension correcte, même si elle n’est que partielle.

  • ÊTRE THÉOLOGIEN

268

S’il est souvent difficile de bien lire et comprendre un texte dans sa propre langue c’est que la pensée est beaucoup plus riche et nuancée que ce que le pauvre vocabulaire que nous utilisons peut indiquer, et cela d’autant plus que les sens d’un même terme peuvent être très variés et que le contexte ne permet pas suffisamment de bien saisir. Raison pour laquelle il faut des interprêtes « autorisés », à commencer par l’auteur du texte si possible. Quand il s’agit d’un littérateur mort depuis longtemps, cela donne lieu à des dissertations sans fin qui font le bonheur des enseignants, des éditeurs et autres libraires, et souvent le malheur des élèves et des étudiants…

Quand il s’agit d’une institution (l’État par exemple), il faut des Chambres spéciales pour donner le sens « légal » entendu par le législateur ; des tribunaux pour interprêter la loi dans tel domaine particulier d’application ; et faire ainsi le bonheur des différents robins et amateurs de procédures sans fin.

Quand il s’agit de la Parole de Dieu, on comprend que c’est infiniment plus complexe, et qu’il n’y a pas lieu de s’étonner que les hommes se soient de tous temps disputés sur le vrai sens à comprendre. C’est donc un bonheur immense que d’avoir, pour nous aider et garantir la compréhension des textes, l’Autorité de l’Église qui garantit dans ses décisions infaillibles le ou les vrais sens de la Sainte Écriture, mais aussi de tout ce qui vient du Saint-Esprit qui conduit l’Église.

Et certes, qui peut se vanter de tout comprendre ?

De plus, les dons de Dieu étant répartis de telle façon que la diversité est une manifestation de la richesse divine, on peut comprendre ce qu’on constate : tout le monde n’est pas au même niveau. Hiérarchie là aussi dans les capacités intellectuelles. Il y a nécessairement des élèves et donc des maîtres comme il y a des princes et des sujets. On peut méditer cette réflexion d’un docteur de l’Église qui s’applique bien ici :

« Les princes et les grands seigneurs ont pour l’ordinaire en naissant ce que le simple peuple s’efforce d’acquérir avec bien de la peine. Que si quelque chose leur manque, ils peuvent tout en Celui qui leur a tout donné, et il leur suffit de vouloir pour être assez puissants. Mais afin que leur volonté soit plus conforme à la règle de toute bonne volonté, leur perfection doit être de vouloir seulement ce que Dieu veut. Or il est vrai que Dieu ne veut autre chose d’un prince, sinon qu’en régissant tous ses sujets avec crainte et amour, il aime et craigne Dieu avec une crainte filiale et un amour très pur, très saint et très cordial. »

(S. François de Sales, Lettres, MDCCCLXXII).

voir Bulletin Dominical N° 1306 #323


  • ÊTRE THÉOLOGIEN

    « (Pour être théologien) il faut des grâces d’état que Dieu répartit rarement aux laïcs » (T.R.P. Mgr Martin-Stanislas Gillet, o.p., Archevêque de Nicée, Maître Général des Dominicains de 1929 à 1946. La virilité chrétienne, Desclée, De Brouwer & Cie, Nlle éd., p. 77, Paris - 1910).

    Ce qui ne veut évidemment pas dire que les prêtres soient tous des théologiens, il s’en faut…

    voir Bulletin Dominical N° 1523 du 24 juin 2012 #323

    Petites indications :

  • Accueil : cliquez sur l’image en-tête, quelle qu’elle soit.

  • RSS : cliquer sur ce sigle bleu à droite de l’affichage du nom du site et vous aurez chaque jour le nouveau calendrier annoncé et l’accès direct à notre site « cassicia.com ».

  • Flèche, main, et « ? » : L’aviez-vous remarqué ? En promenant votre souris, la flèche qui se déplace sur l’écran change par moment de figure pour devenir une main ou encore un point d’interrogation. En cliquant alors, vous obtenez deux résultats différents. Avec la main vous allez sur une autre page, celle indiquée. Avec le « ? » vous avez une explication spéciale qui apparaît.


Dimanche 9 novembre 2025
Dédicace de l’Archibasilique

du Très Saint-Sauveur
2e classe

Temps après la Pentecôte

La fête de la Dédicace de l’Archibasilique du Très Saint-Sauveur est une fête du Seigneur ; on n’y fait pas mémoire du dimanche.


S. Théodore,

martyr


On lit au Martyrologe romain de ce jour :


À Beyrouth, en Syrie [aujourd’hui au Liban,

la région étant naguère la Syrie

et autrefois la Syro-Phénicie

et la ville avait comme nom : Béryte,

la Beroth de l’Ancien Testament ?],

commémoraison de l’image du Sauveur,

laquelle ayant été crucifiée par les Juifs,

répandit du sang en telle abondance

que les Églises d’Orient et d’Occident

purent en recevoir à leur gré.


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu, qui renouvelez chaque année en notre faveur le jour où ce saint Temple Vous a été consacré, et qui nous conservez en état d’assister aux saints Mystères, exaucez les prières de Votre peuple et accordez à quiconque entrera dans ce temple pour demander Vos grâces, la joie de les avoir obtenues. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Parmi les riches et grandioses basiliques romaines où se célébrèrent, en grande pompe, après l’ère des persécutions, les cérémonies du culte chrétien, il en est une qui occupe le premier rang et dont on fête en ce jour l’anniversaire de la Dédicace.


Placé sur le mont Cœlius, le palais des Laterani appartenait alors à Fausta, femme de Constantin. Cet empereur, après sa conversion, le donna au Pape pour sa demeure privée et y fonda l’église du Latran qui devint la mère et maîtresse de toutes les églises de Rome et du monde.


Le 9 novembre 324, le pape saint Sylvestre la consacra sous le nom de basilique du Saint-Sauveur. C’était la première consécration publique d’une église.


Longtemps après, sous Lucius II (XIIe siècle), elle fut dédiée à saint Jean-Baptiste, dont le nom avait été donné au baptistère qui y était adjoint. Aussi la désigne-t-on de nos jours sous le titre de Saint-Jean de Latran.


C’est dans cette basilique et le palais attenant que se sont tenus, du IVe au XVIe siècle, plus de vingt-cinq conciles, dont cinq œcuméniques. C’est là que se faisait la Station aux jours les plus solennels. On y célébrait les ordinations, on y réconciliait les pénitents, on y donnait le baptême aux catéchumènes le jour de Pâques ; et, néophytes, ils y venaient en procession pendant toute l’octave.


C’est à Saint-Jean de Latran que s’ouvre, le premier Dimanche de Carême, la grande saison liturgique consacrée à la pénitence, c’est là que se fait la réunion du Dimanche des Rameaux et celle du Mardi des Rogations, c’est là qu’on procède aux cérémonies du Jeudi-Saint et du Samedi-Saint et que l’on célèbre la Messe le Samedi in Albis et la veille de la Pentecôte.


Cette église, ayant été détruite, fut reconstruite et consacrée de nouveau par Benoît XIII, en 1726, et la mémoire de cette consécration fut fixée, comme celle de la première, au 9 novembre.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’entrez jamais dans les églises sans vous pénétrer des pensées de la Foi.

Méditation du jour
Où reposerons-nous après notre mort ?  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |