Méditation du jour
- 14 mai
Puissance de la Presse ”

Quelle puissance

que celle du livre

ou du journal !

Quelle responsabilité

nous prenons sur nous

quand nous écrivons,

quand par légèreté,

par passion,

par ignorance,

par cupidité

nous attaquons

ou nous humilions

les vérités de la Foi

les plus indispensables au salut,

les principes les plus nécessaires

à la sauvegarde de la morale,

de l’honneur du foyer,

de l’ordre social ;

quand nous ameutons l’opinion

contre les institutions

et les lois les plus équitables ;

quand nous peignons la vertu

sous les traits les plus rebutants

et le vice sous les couleurs les plus flatteuses.

Une pensée se dissipe,

une parole est tôt évanouie,

encore que les bouches puissent la répéter,

mais un écrit demeure,

passe de main en main,

se transmet de génération en génération.

Au contact d’un livre,

que d’innocences se sont flétries !

que d’intelligences se sont troublées,

et sont tombées dans le doute

et dans l’incrédulité !

que de cœurs se sont gâtés à jamais !

que de familles ont vu s’évanouir leur bonheur !

que de crimes ont été conçus

et exécutés !

Et ces convulsions

et ces haines

qui nous arment les uns contre les autres,

et ces inimitiés

qui divisent les classes

et toutes ces luttes sacrilèges

ne viennent-elles pas souvent

des journaux,

des romans,

des fausses philosophies ?


(R.P. Janvier, o.p.)


Mercredi 15 octobre 2025
Ste Thérèse de Jésus,

vierge
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Exaucez-nous, ô Dieu, qui êtes notre salut, et faites que, célébrant avec joie la fête de la bienheureuse Thérèse, Votre Vierge, nous soyons nourris du pain de sa céleste doctrine et formés aux sentiments d’une piété fervente. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née à Avila, en Espagne, sainte Thérèse de Jésus fut, dès sa tendre enfance, dévorée du désir du martyre. À l’âge de dix-huit ans, elle entra au couvent de Sainte-Marie du Mont-Carmel, et se consacra au Christ qu’elle choisit pour époux.


Son cœur était si embrasé des flammes de l’Amour divin qu’elle écrivait : « Comme l’âme ravie sent dans ce corps sa captivité et la misère de la vie ! Elle se regarde comme une esclave vendue sur une terre étrangère, et ce qui lui est plus amer, c’est de voir de tous côtés cet amour passionné qu’on a pour cette vie et si peu de bannis qui gémissent comme elle, et demandent la fin de l’exil ».


Sur le conseil de Jésus elle prononça le vœu si difficile de faire toujours ce qu’elle jugerait être le plus parfait. Elle atteignit dans l’oraison le plus haut degré de la vie mystique.


« L’oraison la mieux faite et la plus agréable à Dieu, écrivait-elle, est celle qui laisse après elle de meilleurs effets s’annonçant par les œuvres, et non pas ces goûts qui n’aboutissent qu’à notre propre satisfaction ».


Et l’action de cette humble vierge qui convertit des milliers d’âmes, prouve assez le rôle prépondérant de la vie contemplative, qui provient de ce fait qu’on s’y adresse directement à Dieu, Auteur de tout bien.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Demandez à Dieu le feu de Son Amour ; L’aimer, c’est tout.

Méditation du jour
La croix nous fait chercher Dieu  suite

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